samedi 31 janvier 2015

Douce France - flyer alternatif "Super Dupont" (+ bonus)

A chercher à faire leur place parmi le grand monde des super-slips, les G-Spots, au moment d'honorer le savoir-faire français, ne pouvaient que chercher patronage auprès du patron (justement) des super-héros français : le grand, le beau qui sent bon le sable chaud, le puissant Super Dupont ! Et en tant que héros du "consommer français", il ne peut y avoir de meilleur ambassadeur pour vous encourager à écouter notre prochaine émission.

Et tant qu'à se placer sous la bannière du personnage de Gotlib (sans oublier Lob, donc Gotlob), nous n'avons pu nous empêcher de concocter une petite référence à un de ses camarades dessinateurs : le regretté Cabu, dont chacun sait quel a été le funeste destin, qui, si le patriotisme et la fierté nationale ne l'étouffaient certainement pas, était sans doute, à sa façon, un exemple d'irréductible gaulois, critique et ironique, qui aimait notamment croquer (au propre et au figuré) les habitants de la capitale, mais aussi un fin mélomane, un grand amateur de jazz, qui ne se contentait pas d'illustrer des 45 tours de Dorothée.

Des références bédéesques, vous en trouverez d'autres dans notre prochaine émission consacrée à la musique française le 7 février, sur Radio Metal, dès 20h.




jeudi 29 janvier 2015

Le 7 février, une émission de Fabrication Française

De deux choses l'une : la France on l'aime, ou on la kiffe. Parce qu'on a beau critiquer le "paysage musical" français, sa variétoche, son rock coupé à l'eau, son rap analphabète, son metal se touchant le fer de lance basque, la France, sur ses plus de 640 000 km², fait pousser des artistes qui dénotent, qui détonent, qui dynamitent même auprès du public hexagonal lui-même la conception qu'on peut avoir de la musique française.

Par conséquent, samedi 7 février, les G-Spots vont s'attacher à vous faire voir par-delà la carte postale, cette France qu'on n'a pas à avoir honte d'aimer, qui peut nous surprendre à force de n'y avoir vu que ce qu'on a appris à y voir, en ne voulant voir qu'un côté de l'Hexagone, en faisant le choix d'ignorer un versant sous prétexte qu'il ne brillait pas assez sous certains angles, pour ne concentrer son attention que sur une face alors qu'elle peut montrer autant de défaut qu'une autre, à sa façon.

Rendez-vous pour une émission dédiée à la "Fabrication Française" avec les G-Spots samedi 7 février à 20h sur Radio Metal. (affiche réalisée par CereBra)


mercredi 28 janvier 2015

Oh les filles, oh les filles !

De tout temps, en toute heure, à chaque instant dans le monde … un nouveau groupe de Doom crée une pochette à mi chemin entre l’éroto-vampirisme inspiré de Rollin et Druillet (dans le meilleur des cas et s'ils estiment faire passer le tout sous couvert d'élitisme) et la première playmate à gros lolos (s'ils ont juste trop écouté les Queens Of The Stone Age).

Pas grand chose à faire pour éviter de propager l’épidémie me direz-vous, à part peut-être faire un petit point sur l’histoire de la place de la femme dans la musique. De la potiche à la muse en passant par la businesswoman et l’artiste, autant d’étiquettes pompeuses (pompantes ?) qui s’empressent de mettre vite fait bien fait la gent féminine dans de jolies petites cases toutes roses (demandez donc à Björk).


vendredi 16 janvier 2015

Kim Fowley (1939 - 2015)


Il a lancé The Runaways dans les années 70 - et par conséquent les carrières de Joan Jett et Lita Ford, et donc le girl-power dans le monde très macho du rock dur - mais a aussi été le producteur de nombreux artistes, parmi lesquels des Gene "Be-Bop-A-Lula" Vincent, sur l'album I'm Back and I'm Proud en 1969 (soit deux ans avant la mort de cette légende) ou, pour les cinéphiles, Flash Cadillac & the Continental Kids pour la bande originale du film American Graffiti de George Lucas, véritable ode à l'âge d'or du rock'n'roll.

Mais il était aussi un auteur-compositeur qui, en plus d'écrire pour lui-même au cours d'une carrière prolifique, a écrit pour d'autres et pas des moindres, ni sur les plus minimes de leurs œuvres, comme Alice Cooper (le titre "Escape" sur Welcome To My Nightmare, 1975) et KISS ("King Of The Night Time World" sur l'album Destroyer, en 1976, chanson initialement créée pour lui-même, cf. en fin d'article).

samedi 10 janvier 2015

Podcast janvier 2015 : Asylum



Bonne année et surtout la santé, qu'ils disaient... Sauf que notre santé mentale, nous l'avons perdue depuis un moment et seul un petit séjour à l'Asylum pouvait nous faire du bien afin d'explorer l'univers mental de certains musiciens dérangés mais aussi ce théâtre fantasmogène inspirateur de tant d'œuvres démentes.

Mais pour nous soigner de nos fausses conceptions sur les maladies mentales et les hôpitaux psychiatriques, nous avons invité Julien Truchan, chanteur de Benighted, dont les textes sont grandement inspirés par son travail d'infirmier en HP, qui a pu nous parler de ce qui se passe derrière ces murs...

Bonne écoute !


Podcast disponible ci-dessous en écoute:


 
 
Playlist :

Benighted - Asylum Cave (album Asylum Cave, 2011)
Nox Arcana - Legacy Of Darkness ; Threshold Of Madness (album Blackthorn Asylum, 2009)
John Zorn - 616 (album Moonchild: Songs Without Words, 2006)
Jean-Louis Costes - Le Bébé Dans Mon Oreille (extrait) ; J'ai Peur (album L'Avant-Garde De L'Hôpital, 1997)
Micropoint - Anesthésie Internationale (album Anesthésie Internationale, 2000)
Kas Product - Underground Movie (album Try Out, 1982)
Inhumate - It's Back (album The Fifth Season, 2009)
Queen - Stone Cold Crazy  (album Sheer Heart Attack, 1974)
Pink Floyd - Astronomy Domine (album The Piper At The Gates Of Dawn, 1967)
The Beach Boys - God Only Knows (album Pet Sounds, 1966)
Wino - Rake (album Songs Of Townes Van Zandt, 2012)
Iggy Pop - Kill City (album Kill City, 1977)
Roky Erickson - Two-Headed Dog (album Roky Erickson and The Aliens, 1980)
Nox Arcana - Shock Treatment (album Blackthorn Asylum, 2009)
Shining - Ytterligare Ett Steg Narmare Total Javla Utfrysning (album Halmstad, 2007)
Diagnose: Lebensgefahr - Anoxi (album Transformalin, 2007)
Thelonious Monk - Ask Me Now (album Solo Monk, 1965)
John Mayall & The Bluesbreakers - The Supernatural (album A Hard Road, 1967)
David Bowie - All The Madmen (album The Man Who Sold The World, 1970)

Générique The G-Spots par A Sec


Prochaine émission samedi 7 février 2015

dimanche 4 janvier 2015

Introduction à l'Asylum


On dirait qu'ils rêvent, les hommes qui ont parié pour lui annoncer votre visite. Nous nous sommes dépêchés. Temps précieux qui eut pu être employé dans un fossé où quelque serpent coule à quelques centaines de pieds au-dessous de ces grosses pendules avertissant du retour de la véritable odeur.

Voyez les bons et les justes ! Qui haïssent-ils ? La vie, ses êtres et ses dons enregistrés. Le seuil de cette cour afin que rien ne soit dérangé. Sur ses membres grêles, le tronc avait presque englouti une matière du désir, mort éparpillante. La voie qu'il empruntera par la suite, à la lueur de degrés divers, musicalement hors de racine, le contemple mais ne l'a déjà rencontrée.

Suis la piste qui se décompose en d'innombrables petits matins. Repère des traces fraîches sur les Parisiens mal tirés. C'est un obus français. Dans cinq années de son règne, aucun nuage de révolte. Et entre les épaules, une bosse haute pourrait bien le mener par quelque mystérieux instinct à travers cette région en beau papier de pierre collant de sueur.

La honte et le dégoût, la pierre tombale calée sur le chariot, fut roulée venant de Rome. En 1179, cette élection fut réservée à tous les cardinaux. Ces petits pantins noirs, violâtres comme leurs cernes et comme cet automne grimaçant sur le ciel, transvasaient d'un creuset dans un autre deux pierres de lune. Alors apparaissait, dans une vitre brisée à la jolie rosace, au-dessus, le personnage grossier et fort impertinent. Il entra sans saluer ce personnage vénérable, avec ce visage si modeste. Absolument impossible de rester au lit. Et que le juge éclate de rire, le frein grince contre la roue.

Ce n'était pas là un début de conversation ? Bien ! Nos exploits, nos bêtises, fables et légendes eurent des mouvement lents et ton déploiement de colère et d'irritation pouvait facilement glisser sur toute la longueur du petit enfant. Sa mentalité toute entière a été conçue, ne vois-tu ? Il faut avant ça que je crève l'autre... Puis, de vous protéger durant le trajet. Il faut que je... Avez-vous vu cela ? L'almanach Vermod, les châtaignes grillées, mardi.

Tiens ! Mademoiselle Saget est matinale.

Réécouter l'émission.

Playlist de l'émission n°11 du 3 janvier 2015 : Asylum

Playlist :

Benighted - Asylum Cave (album Asylum Cave, 2011)
Nox Arcana - Legacy Of Darkness ; Threshold Of Madness (album Blackthorn Asylum, 2009)
John Zorn - 616 (album Moonchild: Songs Without Words, 2006)
Jean-Louis Costes - Le Bébé Dans Mon Oreille (extrait) ; J'ai Peur (album L'Avant-Garde De L'Hôpital, 1997)
Micropoint - Anesthésie Internationale (album Anesthésie Internationale, 2000)
Kas Product - Underground Movie (album Try Out, 1982)
Inhumate - It's Back (album The Fifth Season, 2009)
Queen - Stone Cold Crazy  (album Sheer Heart Attack, 1974)
Pink Floyd - Astronomy Domine (album The Piper At The Gates Of Dawn, 1967)
The Beach Boys - God Only Knows (album Pet Sounds, 1966)
Wino - Rake (album Songs Of Townes Van Zandt, 2012)
Iggy Pop - Kill City (album Kill City, 1977)
Roky Erickson - Two-Headed Dog (album Roky Erickson and The Aliens, 1980)
Nox Arcana - Shock Treatment (album Blackthorn Asylum, 2009)
Shining - Ytterligare Ett Steg Narmare Total Javla Utfrysning (album Halmstad, 2007)
Diagnose: Lebensgefahr - Anoxi (album Transformalin, 2007)
Thelonious Monk - Ask Me Now (album Solo Monk, 1965)
John Mayall & The Bluesbreakers - The Supernatural (album A Hard Road, 1967)
David Bowie - All The Madmen (album The Man Who Sold The World, 1970)

Générique The G-Spots par A Sec


Prochaine émission samedi 7 février 2015

vendredi 2 janvier 2015

Asylum - flyers alternatifs "Francis & Alice"

Logicien hautement réputé, Lewis Carroll a tout de même inventé un monde où la logique atteint ses limites, poussée dans ses ultimes retranchements, où l'incohérence est érigée en système ; bref, où la folie est la règle. Pas étonnant  qu'Alice au Pays des Merveilles passe pour un récit en Toxicomanie ou une plongée dans l'esprit d'une jeune fille aliénée, étrangère au réel, faisant de son délire le summum de la réalité. (Affiche par Sgt. Fractal)



Dans un autre genre, à sa manière, Francis Bacon aimait représenter les corps. Ou plutôt : il aimait les faire passer à travers ses tableaux et montrer la trace que ceux-ci auraient ainsi laissé, telle la bave de l'escargot, une trace d'humanité à l'aspect souvent violent mais toujours reconnaissable, ne serait-ce que d'un point de vue anatomique, biologique.

Et du côté psychique, ces êtres aux chairs à l'air torturé, aux membres brisés, aux fluides répandus, laissaient-ils aussi une empreinte ? A moins que ce soit justement tout ce qu'il reste de l'humain une fois la chair filtrée à travers la toile. Pensée convulsionnée, esprit prostré, âme enfermée dans la chambre ardente de cette carcasse qui n'amortit pas les coups portés directement à l'intérieur.

Samedi soir, 3 janvier, à 20h sur Radio Metal, nous irons visiter cette cellule, par-delà la chair où est enfermé cet homme pour toujours coincé dans les limites de ce lit d'hôpital, de l'Asylum. (Affiche par CereBra)