samedi 31 octobre 2015

Mes poils, ces héros (affiches alternatives)


Faut-il des poils pour être un héros ? Avec la vague de pelloches de super-slips de ces quinze dernières années moulés dans leurs costumes en matériaux high-tech super lisses, difficile d'imaginer une moumoute frisée sur le poitrail de Captain America ou d'un Spider-Man plus prépubère à chaque reboot. Et heureusement que, sur grand écran, Wolverine n'est pas frileux pour nous prouver qu'on n'a pas déboisé toute virilité de ces Héraclès post-nucléaires.

mercredi 28 octobre 2015

Tous à poil le 7 novembre !


Ça se rafraichit de plus en plus dehors et vous commencez à enfiler petites laines sur petites laines. Et si au lieu de vous en prendre à la pelisse de pauvres ovins vous vous garnissiez vous-mêmes d'une véritable fourrure ?

lundi 26 octobre 2015

C'est lundi, c'est la reprise : Jim Carrey est un drôle d'animal marin


Le problème avec les groupes culte, fondamentaux, géniaux, séminaux, poils au dos (rayez les mentions inutiles), c'est le respect qu'ils inspirent. Et ils inspirent un monde fou ! Prenons un exemple parfaitement au hasard : les Beatles (je vous jure que c'est un pur hasard !). Dès la décennie qui les a vus apparaître, les années 60, ils étaient déjà une influence pour de nombreux musiciens ou au moins de nombreux musiciens reconnaissaient leur talent et reprenaient déjà leurs tubes, les transformant déjà en classique. Le souci : le respect, on vous l'a dit, faut suivre un peu !

samedi 24 octobre 2015

La mort de StarFox (suite et fin)

Depuis le début des aventures des G-Spots, nombre de nos coéquipiers sont allés et venus, le plus souvent sans retour. Nous ne vous avons jamais raconté comment les choses se sont passées alors. Pour une fois nous allons vous raconter l'un de ces événements : comment StarFox a disparu (première partie de cette histoire à lire ici).

jeudi 15 octobre 2015

Podcast octobre 2015 : Aliens


Pas besoin de venir d'une autre galaxie pour être un alien, il suffit parfois d'être simplement un étranger sur sa propre planète, dans son propre pays, au sein même de l'humanité pour être cet étranger aliéné vis-à-vis d'une population donnée.

C'est ce drôle de personnage que nous avons placé au cœur de cette émission, comme ceux qui se croient aliens, qui y croient (un peu trop des fois), qui l'ont placé au centre de leur œuvre et le tout sous le patronage d'un certain Gordon Shumway, une forme de vie extraterrestre aussi connue sous le nom d'Alf, mais aussi d'autres de ses congénères intersidéraux.


Playlist :

Joby Talbot - Salut et Merci Pour le Poisson (bande originale du film H2G2: Le Guide du Voyageur Galactique, 2005)
Sleep - The Druid (album Holy Mountain, 1992)
Gwar - Saddam A Gogo (album This Toilet Earth, 1994)
Goldfrapp - Strict Machine (album Black Cherry, 2003)
Sting - Englishman In New York (album Nothing Like The Sun, 1988)
Sun Ra - Discipline 33 (album Space Is The Place, 1973)
The Monolith Deathcult - Deus Ex Machina (album III: Triumvirate, 2008)
Mark Snow - X-Files Theme (UNKLE remix) (bande originale du film The X-Files: I Want to Believe, 2008)
Lorenzo Barcelata - El Cascabel (album Voyager Golden Record, 1977)
Perrey & Kingsley - Visa To The Stars (album The In Sound From Way Out!, 1966)
Jean-Jacques Perrey - Cœur Synthétique ; Berceuse Pour Un Bébé Robot ; Indicatif Spatial (album Moog Sensations, 1971)
Voivod - Nothingface (album Nothingface, 1989)
The Residents - Serenade For Misery ; Praise For The Curse (album The Tunes of Two Cities, 1982)
Blue Öyster Cult - Veteran Of The Psychic Wars (album Fire Of Unknown Origin, 1981)
The Flaming Lips - One More Robot / Sympathy 3000 (album Yoshimi Battles The Pink Robots, 2002)
Dälek - Paragraphs Relentless (album Abandoned Language, 2007)
Will Smith - Men In Black (bande originale du film Men In Black, 1997)

Générique The G-Spots par A Sec.

En plus : texte d'intro de l'émission.

lundi 12 octobre 2015

C'est lundi, c'est la reprise : Reuno dans des draps de satin blanc



Reuno Wangermez (dit "Reuno De Lofo" pour les habitués) ne sait pas écrire une chanson d'amour. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer mais dès qu'il s'agit de parler d'amour chez Lofofora, celui-ci est plus souvent physique (parfois cru, à la limite de l'ambigüité question bons sentiments, cf. "Humide Song") voire violent, dérangeant ("Macho Blues"), dans le cas d'amours à sens unique, abusifs ("Romance").

Ou plutôt Reuno n'y arrive pas. Sur leur dernier album, L’Épreuve du Contraire, il y a bien un morceau simplement intitulé "Chanson d'Amour" mais voilà, le chanteur et parolier de ces vétérans du hardcore / metal fusion hexagonal y exprime justement l'impossibilité pour lui d'écrire les mots "je t'aime" sur une partition tant il est toujours confronté à l'urgence de prendre sa plume pour gratter un texte engagé ou cracher sa rage.

Par conséquent, il faut chercher ailleurs pour entendre Reuno hurler "I love you".

La mort de StarFox


Depuis le début des aventures des G-Spots, nombre de nos coéquipiers sont allés et venus, le plus souvent sans retour. Nous ne vous avons jamais raconté comment les choses se sont passées alors. Pour une fois nous allons vous raconter l'un de ces événements : comment StarFox a disparu.

lundi 5 octobre 2015

C'est lundi, c'est la reprise : "Papy, où sont mes disques de Dio ?"



S'il y a bien une chose que les fans de metal adorent, ce sont les reprises. Et aujourd'hui, à l'heure où Youtube permet l'accès aux plus belles pépites et aux pires déviances, ces derniers sont servis grâce à des covers Djent, prog, ou death de standards de la pop plus ou moins actuelle.

Mais s'il y a une chose que les fans de metal n'aiment généralement pas, c'est qu'on touche à leurs classiques. Et si vous pensiez que Richard Cheese et son jazz à pépère des casinos de Vegas (avec Lounge Against The Machine) leur avait tendu un affectueux majeur avec son Aperitif For Destruction, c'est que vous ne connaissez pas le petit sacripant qui lui en a donné l'idée.

dimanche 4 octobre 2015

Introductions aux Aliens


Présentatrice : Mesdames, messieurs, bonsoir et bienvenue dans cette édition spéciale exceptionnelle. En effet, nos équipes sont actuellement en direct de la Lozère, aux abords du village de Chaudeyrac, où un événement absolument inédit vient de survenir : l'atterrissage d'un objet volant, visiblement d'origine extraterrestre. Sur place, notre envoyé spécial Jules Sachet.
Journaliste : Oui, en effet, je suis sur le point d'entrer en contact avec le premier visiteur extraterrestre que notre monde ait connu. Et déjà, je peux vous dire qu'il est descendu de son vaisseau...
P : Vraiment, Jules, et de quoi a-t-il l'air ?
J : Eh bien, il est plutôt grand. Très grand, en fait, et... Oh, il nous a vu, il se dirige vers nous...
P : Attention à vous, Jules !
J : Il tend la main et... Oh ! Salutations. Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Et surtout, venez-vous en paix ?
Extraterrestre : (Gargouillis et raclements de gorges)
P : Jules, est-ce que tout va bien ? Y a-t-il eu un problème de transmission ? Nous n'avons pas très bien compris.
J : Non Marie, tout va bien, mais comme il fallait le craindre, l'alien n'a aucune notion du langage terrestre.
E : Alors, vous m'excuserez, j'ai pas eu le temps d'étudier votre langue avant d'atterrir.
J : Haaaaaa ! Il parle !
E : Oh , oh, oh ! Je vous ai fait peur ? Désolé, il m'a fallu un peu de temps pour capter vos ondes cérébrales. Vous comprenez ? Pour choper les bases de votre langage. J'espère que ça ne vous a pas fait mal. La prochaine fois, je vous demanderai la permission, c'est un peu grossier autrement.
J : Euh, non, y'a pas de mal...
E : Tant mieux. Alors, pour répondre à votre question, et si je capte bien vos définitions, grosso modo, la paix, c'est un peu comme ça que je viens.
J : Vous n'êtes donc pas venu nous envahir ou piller nos richesses ?
E : Euh, non, pas à moi tout seul... Mais quand vous parlez de richesses ?
J : Eh bien, pétrole, uranium... (Un instant de silence) Euh, m'avez-vous compris ?
E : Hahahahaha !
J : Quoi ? Qu'y a-t-il de si drôle ?
E : Excusez-moi, c'était mal élevé de ma part...
J : Effectivement, c'est assez vexant.
E : Non, je veux dire, j'ai encore dû sonder vos ondes cérébrales pour comprendre de quoi vous me parliez. Et non, nous n'avons pas besoin de ces cochonneries. En fait, je ne comprends même pas que vous gâchiez vos sols pour... enfin, bref, ce n'est pas ce qui m'a fait rire !
J : Alors qu'y a-t-il de si drôle ? Faites-nous donc profiter, moi et les téléspectateurs qui nous regardent, d'un peu d'humour alien.
E : Alien ?! Mais, ce n'est même pas de l'humour, c'est... c'est ridicule mais dans le même temps que je cherchais dans votre science la définition de ces "richesses" que vous citiez, j'ai cherché un équivalent dans votre langage à ce que nous "aliens", comme vous dites, considérons comme une richesse et il n'y a pas le moindre terme approchant dans votre langue principale ou dans quelque autre dialecte local que vous maniez.
J : Pourriez-vous nous expliquer alors  ?
E : Euh oui, mais non, je dois  filer là.
J : Comment ? Tout de suite ? Vous repartez déjà ?
E : Ha bah, oui, un peu mon p'tit père. Quand je vais raconter aux copains sur quoi je viens de tomber après des années de boulot pour atterrir là, vous pensez bien qu'ils vont bien se marrer aussi. Alors je fonce avant que le cocasse de la chose refroidisse. Allez, salut !
J : Euh, pas si vite, s'il vous plait, vous êtes certain qu'ils vont trouver ça drôle chez vous ? Qu'ils ne vont pas s'énerver après une telle nouvelle ?
E : S'éner-quoi ? Hohohoho ! Vous en faites pas mon gars, marrant comme c'est chez vous, vous pouvez être sûr qu'avant l'année prochaine, on est de retour. Et pas juste moi, ça va être une invasion, comme vous dites.
J : Une invasion ? Une invasion alien sur la Terre ?
E : Bin, oui, ça viendra  par milliers de l'autre bout de la galaxie pour vous visiter.  Jusque là, à part quelques délinquants juvéniles venus taguer vos parcelles, on cherchait plus à vous éviter. Mais là, on a dégoté l'attraction du siècle !
J : Vous avez dit des milliers d'aliens ?
E : Oh, et, sans vouloir vous offenser, arrêtez avec votre truc d'aliens, s'il vous plait. Entre nous, le plus étranger ici, c'est plutôt vous. Déjà, vous vivez en bordure de la galaxie, ça fait pas vraiment de vous... enfin, ça fait un peu... vous voyez... Ensuite, vous ne faîtes même pas encore partie de l'Union Galactique et ça se  comprend là... Allez, on vous laisse à vos luttes intra-espèces pour un peu d'huile et on se reverra peut-être à la prochaine révolution planétaire. Allez, salut et passez le bonjour aux dauphins !