mardi 16 août 2016

Les jolies colonies de l'intolérance


Autant vous dire que ce matin, le Captain s'est levé... du mauvais pied... Ha, et du coup, oui, c'est gênant, moi qui voulais vous compter fleurette sur les sentiments qu'avaient fait éclore dans le cœur de votre serviteur l'écoute du dernier projet heavy-free-jazzcore (à tendance glouglou quand même) de John Zorn, ou les exploits des cosmonautes-hippies d'Oranssi Pazuzu, déversant leur space / black metal cosmique dans tous les recoins de la Californie épargnés par les Hell's Angels d'Altamont. Ou encore tout simplement de la soul de qualité redécouverte sur les albums solo de Paul Weller.

Tout un programme, me direz-vous, mais non... il fallait que le destin s'acharne sur votre pauvre Nightfly comme la chtouille sur un membre de Motley Crüe (je parle d'un musicien bien sûr) et le fasse retomber dans les méandres de sa mauvaise humeur habituelle. Qu'a-t-il bien pu lui arriver pour finir dans un état pareil ? Le Sergent Fractal n'a pas fini mes corn-flakes du petit déjeuner et je n'ai pas eu à supporter les élucubrations de Terminatar sur la supposée qualité du hummus grec (tout le monde sait que l'israélien est meilleur, car moins crémeux)...

Une recette dont vous me direz des nouvelles

Par contre qui est l'abruti qui m'a demandé d'écouter le dernier album des bayonnais les plus gnan-gnans qui soient ? Nan, parce que sérieusement Gojira, ils avaient pas envie de pondre quelque chose de nouveau après avoir épuisé le filon de la baleine avec From Mars To Sirius (un album aux nombreuses qualités... bah oui le papier du livret est recyclé... c'est déjà pas mal).

La pénible écoute des 5 premiers morceaux (je suis humain, j'ai mes limites, merde !) m'aura au moins inspiré l'écriture de cette article pour une raison assez particulière.

Le souvenir d'un article paru dans Rock&Folk au cours de l'année 2003. Nicolas Ungemuth, cantonné jusque là aux chroniques de rééditions d'albums de garage et de la scène psyché des 60's, et ayant la fâcheuse tendance à dézinguer en règle ce qui ne lui plait pas, se fend d'un article central sur les 40 pires groupes de l'histoire du rock. Si on ne lui en voudra pas d'avoir inclut les horripilants Simple Minds, U2 ou Cranberries, mais également d'autres choses plus convenues dans le milieu : Yes, Kiss, Police, Judas Priest, Toto... pour en arriver finalement à l'impensable dans un tel journal : Dylan, Daft Punk, Queen, Pink Floyd, Pearl Jam !!! Il n'en fallait pas plus pour se créer une réputation de râleur et recevoir du papier toilette usagé dans l'amas de courrier des lecteurs furieux de voir leurs idoles souillées par un gratte-papier de troisième-zone qui se branle sur des compiles de soul dont tout le monde se fout.

Autant le dire tout de suite, Ungemuth me gonfle au plus haut point dans le personnage,  il n'a ni le charme, ni la spontanéité, et surtout ni la plume d'un Lester Bangs (dont les Psychotic Reactions devraient être le livre de chevet de base de tout amateur de littérature près de Jarry, Gogol et Koestler évidemment). Cependant, force est de reconnaître que le ton et le thème amènent une certaine fraicheur dans un milieu musical où la critique des pères fondateurs est toujours vue comme un outrage et où le moindre soupçon de sincérité vis-à-vis de l’œuvre de Lou Reed ou Patti Smith pourrait vous faire passer au bûcher.

Matthew Hopkins, critique, mélomane entre deux autodafés

Mais zut de crotte, ce matin j'avais envie de crier au monde mon dégout profond pour certains de ces Benjamin Franklin de la scène no-wave, ces John Dickinson du rock-prog... et quand je continue d'entendre que Gojira a une carrière irréprochable et qu'ils continuent d'innover à chaque album, je ne suis qu'incompréhension.

Comprenez moi, le but de ce "pamphlet" n'est pas une critique pure et simple des groupes qui m’insupportent, mais plutôt un appel à l'aide, ou un SOS comme le chanterait Sting, face à des porte-étendards qui n'ont à mon avis qu'éclipser leurs prédécesseurs ou leurs contemporains... de la même manière qu'on ne peut pas vraiment comprendre, apprivoiser et apprécier l’œuvre d'un musicien doué comme Kamasi Washington si on ne s'est pas penché sur les Pharoah Sanders et Albert Ayler l'ayant devancé et inspiré.

Les bases c'est important et c'est pour ça  que Led Zeppelin ou Deep Purple ont été des piliers du hard-rock-heavy, ce qui n'empêche pas que le premier album de l'éphémère Captain Beyond pulvérise In Rock et Led Zeppelin IV.

Bon ça m'amuse beaucoup aussi de voir que certains n'ont toujours pas compris la sensibilité pop héritée des compils Nuggets d'un groupe comme Ghost.

M'enfin bon, on va se la faire à la Championship Vinyls, et pour vous, en exclu, le top 5 des pires super-vilains du Captain Nightfly :

5) Gojira 


C'est vrai, je suis dur avec eux, mais peut-être parce qu'ils avaient du potentiel pour être vraiment très bons. Cependant, je pense que même si tous les caissiers de La Vie Claire et Naturalia s'unissaient dans un groupe de reggae (berk), ils seraient moins pénibles que les écolos new-age des années 2000 et leur death (?) metal technique (???). Les années 90 nous avaient fait subir Noir Désir et Tryo, aujourd'hui même le metal tient ses donneurs de leçons.

Le véritable problème de Gojira, c'est qu'ils représentent le groupe de death metal pour les gens qui n'aiment pas le death metal. Une pincée de Meshuggah (déja que les maths c'étaient chiant à l'école mais sur des 8 cordes ... et en plus on supporte Periphery à cause d'eux), une grosse louchée de Sepultura période Chaos A.D. (soit la pire), et paraît-il du Morbid Angel (3 riffs sur 6 albums ça fait pas bezef).

Sans rentrer dans l'ultra technique à la Gorod et autres groupes chiants, partez en direction du Canada avec les techniciens de Gorguts, opérez un léger passage par la Californie, faites vous une bonne cure de syncopes avec les jazzmen de Cynic, et jetez vous sur les ambiances samba de l'album Elements d'Atheist qui vous feront oublier le chant des baleines des Français... ou assumez-vous en amateur des Inrocks et écoutez Sigur Ros aux Nuits de Fourvière... je l'ai fait... j'ai survécu... c'est déjà pas mal...


A jeter avec : Klone, Lofofora, Mass Hysteria, Cult Of Occult ...

4) Kadavar

J'aimais pas Nuclear Blast à la base et leur artillerie de groupes taillés pour tous les styles de metalleux bedonnant et adepte de la currywurst, mais quand j'ai aperçu les barbus teutons (déjà ça commence mal) et leur dégaine qui sentait pas l’honnêteté pour 2 deutschemarks, il ne m'en fallait pas plus pour crier à l'arnaque. En voila encore qui ont trouvé leurs tenues de scènes dans les panoplies de chez Toy's Roy's. Les longs jams, c'est pas maîtrisé par tout le monde et quand on pense qu'on va tenir la barre du revival heavy-stoner avec des riffs déjà entendus 40 ans plus tôt chez Cream et le Jeff Beck Group en mieux, des fois il vaut mieux s'avouer vaincu... Ach ! ce n'est qu'une défaite de plus, mein freund.

Kadavar, c'est Church Of Misery sans le groove, Purson sans l'aspect théâtral, Sir Lord Baltimore sans les idées, The Obsessed sans Wino, Pentagram sans la classe, Trouble sans la grâce ... au final il reste pas grand chose à part les barbes, hinhinhin...


A jeter avec : Red Fang, Truckfighters, Dozer... vous en avez pas marre d’être des bouseux, sérieux ?

3) Marcus Miller


On peut bien avoir joué avec les meilleurs jazzmen de son époque, c'est pas pour autant que ce qu'on en ressortira sentira pas le clacos pas frais. Dans le cas du père Marcus, ce qui est pire c'est qu'il entraîne ses aïeux avec lui, et ça Marcus, c'est vraiment pas très gentil ... Parce que forcer papy Miles Davis à pondre sa bouse de Tutu, ses boîtes à rythmes infectes dont même New Order ne voudrait pas, son groove digne de Kraftwerk, et ses synthés.... synthétisants (désolé c'est le seul adjectif qui me vienne à l'esprit). Z'êtes sur que c'est le même bonhomme qui a accouché d'On The Corner une dizaine d'années plus tôt ? 

Marcus il est bien gentil, mais Marcus il veut plaire à tout le monde et du coup Marcus il fait sa merde partout où il va. Mais ça c'est pas grave parce que Marcus, il va bientôt être suivi de tous ses copains qui veulent faire comme lui. Georges Benson le premier (merde, t'as enregistré des chefs-d’œuvres chez CTI, toi), Pat Metheny et ses... guitares... si on peut appeler ça comme ça, et je vous passe les héritiers qu'on s'est frappé : UZEB, Ibrahim Maalouf et son jazz pour TF1 (bon, allez, ARTE si vous voulez), Jamie Cullum... Ce qui est dommage c'est que des groupes ultra-populaires avaient réussi cette fusion de variété et de virtuosité avec brio, comme Chicago, Blood Sweat & Tears ou encore les fabuleux larrons de Steely Dan.


C'est con on avait tout pour s'entendre Marcus et moi, parce que Marcus il aime la funk et le jazz comme le Captain, sauf que Marcus il avait pas du écouter Spectrum de Billy Cobham ou Heavy Metal BeBop des Brecker Brothers sortis 10 ans avant Tutu... (d'ailleurs, c'est même pas un vrai nom d'album, ça, c'est nul... même Dark Side Of The Moon, c'est moins pourri... bon, peut-être pas...)

A jeter avec : Weather Report, Frank Gambale, Katie Melua, Herbie Hancock (après Blue Note c'est pas fameux), Diana Krall...

2) Slayer


Ou plutôt comme leurs fans, fins mélomanes, aiment les appeler :

SLAYYYEEEEEEEEEEEEEEEEEER !!!!!!

Si les fans de Metallica, Iron Maiden et AC/DC en tenaient déjà une couche, au concours des T-shirts moches, ils sont souvent supplantés par leurs frères de Slayer. Vous me direz qu'on choisit pas son public non plus, mais après une dizaine d'albums tous plus pénibles les uns que les autres (on sauvera Hell Awaits qui est un album assez honnête même si assez pauvre face à ses contemporains), force est de constater que la bande de Kerry King n'est pas décidée à lâcher le gigot et les guitares moches.

Et le véritable souci c'est que Slayer résume assez bien ce dont je parlais avec les dinosaures sacrés : il est impossible de renier l'influence qu'ils ont pu avoir sur la scène metal des années post-80, et les divers genres qui ont pu éclore dans les scènes extrêmes ... mais merde une chanson qui commence par "Auschwitz", ce n'est ni choquant, raciste, ou provocateur, c'est juste... nul... nul comme mélanger du camembert et du beurre de cacahuètes, nul comme faire des solos de merde, nul comme avoir un batteur de génie et lui faire faire de la merde, nul comme avoir des paroles de merde, nul comme avoir un mec comme Kerry King dans son groupe... bon, je reconnais qu'à partir de "camembert" je me laisse emporter.

Cependant est-ce que sans Reign In Blood, nous serions passé à côté de Coroner, Celtic Frost, Voivod, Blind Illusion, ou encore Death, Carcass et Bathory ? Eh bien nul n'est devin, et si c'est le cas, j'espère que le devin il aime pas Slayer, tiens.


Rob Zombie disait en interview que, quand on a aimé Slayer, ce n'est pas comme un amour de vacances, on reste accroché au groupe jusqu'au bout. Je lui répondrais de s'atteler à refaire de bons films pour commencer et que, au contraire, Slayer, c'est un peu le tonton raciste qu'on supporte aux repas de famille parce qu'il était là avant tout le monde et que lui il a fait l'Algérie et l'Indochine bande de petits gauchistes... et tout ça en même temps...

A jeter avec : Exodus, Kreator, Sodom, Lost Society, Loudblast, Tankard.

1) Sonic Youth

Thurston Moore : même sa guitare cherche à se barrer
Pourquoi ? Oui d'ailleurs pourquoi dénigrer délibérément l'un des groupes phare du mouvement no-wave ? Bien que je ne sois pas amateur de l'expérimentation new-yorkaise des années 80, je dois dire que certains efforts des Swans m'ont particulièrement touchés, et que je trouve God Is My Co-Pilot plutôt jouissif. La bande de Kim Gordon m'a, par contre, toujours emmerdé au plus haut point, et surtout m'ont fait l'impression des petites têtes blondes arrivées au bon endroit au bon moment.

Comme bien des gens une dizaine d'années avant moi, je découvre le groupe au lycée, car abreuvé d'une culture pop comme tout le monde, je suis tombé cent fois sur la pochette de Goo et Daydream Nation dans des magazines. J'ai eu beau revenir un nombre incalculable de fois sur ce qui est censé être leurs chefs-d’œuvres, impossible de rentrer dans l'univers cloisonné et snobinard du gang.

Le jeu de guitare de Thurton Moore n'est ni révolutionnaire comme peut l'être celui de Kevin Shields de My Bloody Valentine, créateur de véritables murs de son grâce à ses multiples pédales d'effets, ni vraiment avant-gardiste comme ceux de Glen Branca (pour citer un contemporain) ou Derek Bailey et Sonny Sharrock, que Moore cite pourtant comme influences.

Pour l'expérimentation on repassera donc car n'importe quel album de John Zorn, Ornette Coleman ou Sun Ra enterre la discographie des New-yorkais. Malheureusement, inutile d'aller chercher des morceaux accrocheurs non plus, ni l'énergie d'un Black Flag. C'est assez étonnant que l'on cite cela comme l'une des principales innovations apportées par le groupe, alors que le Velvet Underground l'avait déjà fait 20 ans avant sur le furieux "White Light / White Heat".

Plus sérieusement, c'est à se demander s'ils n'ont pas passé l'essentiel de leur carrière à trouver des nouveaux accordages pour leurs guitares (ce qui n'a pas empêché Joni Mitchell de pondre des chefs d’œuvres).

Tout comme Slayer, le problème de Sonic Youth c'est aussi les fans qui prendront la moindre expérimentation de Moore comme une œuvre  complexte (c'est un mot que je viens d'inventer, c'est un mélange de complexe et complète), et qui ont surtout la fâcheuse tendance de péter un peu plus haut que leur cul parce que, eux, "ils ont compris Sonic Youth". Eh bien, non, vous n'avez juste jamais écouté un album de free-jazz de votre vie, le moindre duck-talk d'Archie Shepp vous ferait certainement subir une descente d'organe, Naked City vous ferait douter de vos héros, quant aux solos de Sonny Sharrock et Otomo Yoshihide, ils vous donneraient certainement envie de jouer au frisbee avec des vinyles façon "Shaun of the Dead".


Allez, ça reste de bonne guerre, et comme dans la même branche je ne trouve pas de groupe qui m'exaspère autant que Sonic Youth, je vous invite plutôt à vous pencher sur les œuvres de Pharoah Sanders, Tatsuya Yoshida, Magma, Alice Coltrane, Mono, My Bloody Valentine, Bondage Fruit, King Crimson, Swans, John Zorn (prosélytisme inside)...

Et franchement se coiffer comme un ado de 16 ans quand on a plus de 50 balais, ça le fait moyen... sales jeunes...

Last but no least...  Shining (les Suédois, bien sûr) :


La seule différence entre "l'artiste" sus-cité et les précédents vient probablement du fait que j'irais certainement avec plaisir faire mes marchés bio avec Gojira, un barbecue avec Kerry King, ou discuter de black metal avec Thurston Moore, je trouverais même des qualités à leur musique. En somme, je laisserais ma mauvaise foi de coté, car c'est avec un peu d'ouverture d'esprit qu'on découvre de nouveaux artistes, ou que l'on en redécouvre certains.

Cela dit, si vous avez plus de 16 ans et que vous vous sentez touchés par les paroles de Niklas Kvarforth, il est temps d'arrêter de lire Anne Rice et de porter ces vilains bracelets à clous. Concrètement, il n'y pas plus de nihilisme chez Niklas que chez les nihilistes de "The Big Lebowski", à la différence qu'eux étaient drôles au moins. Mais pourquoi tant de colère me direz-vous ? Est-ce cette vilaine calvitie qui s'étend sur ce crâne qui nous l'a rendu si tatillon ? Les tatouages moches peut-être ? Ou les artworks qui rivalisent en ridicule avec ceux de Marillion ?

Musicalement, on sent le garçon un peu perdu, car malgré l'envie de vouloir faire passer le tout sous une imagerie TRVE, bienvenue chez Nuclear Blast, avec un son ultra calibré metal moderne, parce qu'on sait bien que la finesse c'est pas pour les vrais comme Niklas. Lui, il est vraiment pas content, d'ailleurs il le montre bien dans ses vidéos avec des gens morts, vu que les gens morts ça fait peur et ça choque les bourgeois. On y rajoutera quand même quelques bitches parce qu'on reste un gros beauf malgré notre dégout des gens, de la bauge, du tiers-état musical...

Concrètement, la principale particularité évoquée par les fans de Kvarforth à propos de sa musique est qu'elle permet de ressentir un certain malaise, de voir la part sombre d'un artiste, son nihilisme absolu, et comment son dégout de l'être humain se traduit dans sa musique.

Personnellement je me suis senti plus mal à l'aise à l'écoute d'un album d'Anathema (hahaha) que de Shining. Alors oui, il est évident que le bonhomme contrôle très bien son image, que ce soit en interview ou sur scène, mais qu'est-ce qui peut faire rêver dans un mec couvert de sang et de sperme, quand contrairement à un GG Allin ou un Kurt Cobain (oui, oui) la démarche pue le mercantile. Artistiquement parlant, l'hypocrisie m'a toujours irrité, et avec Kvarforth, on tient le pompon du mec relou en soirée, celui qui renverse sa bière quand il est bourré et chie dans le bosquet de vos parents au fond du jardin...

Donc si vous avez envie de ressentir des choses avec un album, de vous faire du mal ou du bien (voire les deux à la fois), d'autres artistes vous fileront vraiment la pétoche sans pour autant vous montrer leur zenen.

En route pour Tenshi No Gijinka du troubadour Keiji Haino, le train d'Absinthe de Naked City, la solitude absolue de Pornography de The Cure, le premier effort de SubRosa, ou encore de la noirceur des vieux Katatonia.



J’espère que le Captain ne vous a pas froissé, comme pour le catch c'est du chiqué, et on recommence la semaine prochaine dans la joie et la bonne humeur.

Mais n'oubliez pas les paroles du lieutenant Frank Drebin : "La vérité fait mal, oh pas autant que d'enfourcher un vélo sans selle, mais elle fait mal quand même."

Bises à vous tous.

Votre Captain Nightfly