Approchez, mesdames et messieurs, petits et grands,
Entrez sous notre chapiteau azur et or !
Magiciens, clowns, cracheurs de feu et tigres blancs
Là ne sont qu'apéritifs à nos vrais trésors.
Entrez sous notre chapiteau azur et or !
Magiciens, clowns, cracheurs de feu et tigres blancs
Là ne sont qu'apéritifs à nos vrais trésors.
Rois et reines sont ici femme à barbe, nains, siamois.
Approchez, approchez, vous dis-je, ils ne mordent pas.
Alors que vous et moi... Est-il bêtes plus féroces ?
Pour y faire vos crocs, rongez, l'on vous jette cet os !
La vie n'est-elle pleine de surprises ? Ainsi voyez
De vos yeux écarquillés, cet engeance des flots
D'un îlot inexploré au large du Congo,
L'homme-poisson dans un tour sans arête, sans filet
Et que dire de celui dont la fièvre de naissance
Ne peut être guérie et déclencherait un feu
Rien qu'au contact d'un fétu, un linge, un cheveu
Et vit nu, l'impudeur comme seul mode d'existence
Est-ce encore trop commun pour vous, tristes badauds ?
Alors oyez, par vos ouïes dégagées, l'homme qui,
D'un cri, d'un seul, fait trembler les cases de vos vies.
Dès qu'il chante, il se met tout le bon peuple à dos.
Approchez, approchez, vous dis-je, ils ne mordent pas.
Alors que vous et moi... Est-il bêtes plus féroces ?
Pour y faire vos crocs, rongez, l'on vous jette cet os !
La vie n'est-elle pleine de surprises ? Ainsi voyez
De vos yeux écarquillés, cet engeance des flots
D'un îlot inexploré au large du Congo,
L'homme-poisson dans un tour sans arête, sans filet
Et que dire de celui dont la fièvre de naissance
Ne peut être guérie et déclencherait un feu
Rien qu'au contact d'un fétu, un linge, un cheveu
Et vit nu, l'impudeur comme seul mode d'existence
Est-ce encore trop commun pour vous, tristes badauds ?
Alors oyez, par vos ouïes dégagées, l'homme qui,
D'un cri, d'un seul, fait trembler les cases de vos vies.
Dès qu'il chante, il se met tout le bon peuple à dos.
Ce soir les merveilles de la nature vont pâlir
Face aux filles et fils hideux de nos sociétés
Montrez les du doigt, de vous ils savent bien le pire.
Vous les trouvez grotesques, au mieux divertissants,
Mais au fond ce n'est que vous que vous contemplez,
Votre portrait creux, abîme de bons sentiments.
Ainsi démarre la fanfare des monstres de foire !
Face aux filles et fils hideux de nos sociétés
Montrez les du doigt, de vous ils savent bien le pire.
Vous les trouvez grotesques, au mieux divertissants,
Mais au fond ce n'est que vous que vous contemplez,
Votre portrait creux, abîme de bons sentiments.
Ainsi démarre la fanfare des monstres de foire !