Enfer et Paradis

Depuis quelques mois, l'équipe des G-Spots s'attache à vous faire voyager. Du Désert à l'Europe de l'Est et ses folklores, des zones obscures de l'occulte à ce dernier thème qui nous emmène vers des contrées faites d'espoir et d'angoisse : le Paradis et l'Enfer.

C'est folklo' !

Comme chaque mois les G-Spots se lancent dans un thème, mettent en lumière un aspect du monde multifacette, polychrome et cosmopolite de la musique. Et pas seulement de la musique actuelle. Toute la musique enregistrée depuis plus d'un siècle est notre sujet. Mais cette fois nous poussons encore plus loin en explorant le coeur éternel de la grande sphère musicale voire culturelle dans laquelle nous gravitons tous depuis notre naissance même sans parfois nous en rendre compte : le folklore.

Janvier occulte

Attention, si vous lisez ce paragraphe à l'envers, il y a fort à parier que vous y trouverez un message ésotérique dans une langue ancienne totalement oubliée et donc incompréhensible mais qui provient très certainement de temps anciens régis par des dieux païens et démoniaques qui ne se faisaient entendre qu'à travers la bouche d'initiés auxquels on ne révélait les mystères de la vie et de la mort qu'au cours de rituels hermétiques et sirupeux.

Shake, shake, shake : éloge de l'insouciance

Cet article correspond à la version écrite de la chronique enregistrée pour notre prochain podcast, disponible très bientôt, sur la thématique "Le commercial, c'est pas si mal".

Ceux qui connaissent l’Animal savent la musique qui le fait vibrer, mais ceux qui le connaissent vraiment savent quelle musique le fait bouger, danser, shaker son booty. Car l’album qui a le plus marqué ma molle jeunesse n’est nullement un classique de Deep Purple, l’éponyme de Black Sabbath ou quelque obscure vinyle d’un groupe de rock psyché allemand des années 70, mais l’un des albums les plus vendus de tous les temps, que dis-je : un double-album, quinze fois disque de platine aux Etats-Unis où il a été en tête des charts pendant 24 semaines d’affilée en 1978, plus de deux millions d’exemplaires vendus en France comme en Grande-Bretagne. Ca, c’est du succès commercial ! Surtout pour une bande originale de film. Je vous parle bien sûr de Saturday Night Fever, de John Travolta en slip imitant Bruce Lee devant la glace ou marchant au rythme des Bee Gees dans les rues de Brooklyn en pantalon pattes d’eph’ et chemise col pelle à tarte. 

On se sent pas si mal à la messe commerciale

Tu te sens anticonformiste, limite altermondialiste, parce que tu dénonces, depuis que tu t'es découvert un esprit rebelle en même temps que tes premiers boutons d'acné, la grande machination commerciale qui gouverne les fêtes de Noël ? Néanmoins, tu fais la tronche quand tu ne trouves pas le dernier smartphone ou la console de jeu dernière génération au pied du sapin... Allons, avoue que le commercial, c'est pas si mal !

Podcast novembre 2016 : le Désert

On a tous une image du Désert, de ce que représente l'idée de désert. De même, on a tous une conception de la musique du désert, on connait tous une musique qui évoque, invoque, ce lieu. Ce mois-ci, l'Amiral Animal, CereBra et Starfox se sont attelés à déployer en un peu moins de 45 minutes un panorama d'oeuvres, d'histoires qui associent ces zones stériles à des sonorités allant du rock à la musique concrète, de la bande originale au post-punk.

Jaz Coleman : symphonie, fugue et sable chaud

Si pour certains le monde du rock est peuplé de cols bleus, ou d’individus issus de basse classe sous-éduqués qui peuvent avoir la chance de faire fortune avec un seul tube basé sur les deux seuls accords qu’ils ont été capables d’apprendre à la guitare, alors balayons vite cette idée. Le monde du rock est peuplé de personnes hors du commun qui ont fait le choix un peu fou de mener une vie d’artiste. Parfois même de personnes un peu folles, hors du commun et avec une éducation musicale supérieure.

Aujourd’hui, nous vous conterons une histoire qui s’est déroulée dans le roi des déserts dont le héros s’appelle Jaz Coleman. Plus connu pour être le leader du groupe anglais de rock industriel Killing Joke, il est aussi un compositeur de musique contemporaine et auteur de nombreuses symphonies et de réarrangements pour orchestre de musique de groupes comme Pink Floyd, Led Zeppelin ou The Doors. 

Interview: Gost at Synthzilla Festival #2

Headliner of the Synthzilla 2nd edition, we had the pleasure to chat with Gost.

We talked about his last album, Non Paradisi, about music, politics and of course, satanism.

Interview : Christine au Synthzilla Festival #2

A l'occasion de la deuxième édition du Synthzilla Festival, nous avons eu l'immense plaisir de nous entretenir avec le duo français Christine, qui ont su poser une ambiance déchainée et cinématographique au Jack Jack.

Interview: Niklas Åkerblad aka El Huervo at Synthzilla #2

El Huervo: a lot of psychedelic influences, a bit of dia de los muertos, and true live beasts!

We had the chance to have a little chat with Niklas Akerblad, one half of El Huervo, during Synthzilla Festival #2. Find the whole interview below!

For our french readers, french translation available soon.

Dans le désert de novembre

Novembre est un mois particulièrement vide. Après la trépidante reprise d'activité de la rentrée, avant la frénésie des fêtes de fin d'année, il y a cette étrange période en plein milieu de l'automne, à mi-chemin de l'hiver, quand la nuit prend le dessus, où il n'y a rien à célébrer à part les morts.

C'est dans ce temps stérile que nous avons choisi de nous concentrer sur un lieu aride, un espace face auquel la vie recule, un pays aussi réel que symbolique où rien ne nait, rien ne pousse sinon en allant cherchant profondément ce qu'il faut pour survivre : le Désert.

Interview : Zackarose colore l'électro en blues

Découvrir Zackarose est ce que l'on peut appeler un heureux hasard. C'est en cherchant, pour notre émission "Fusions et Transgenres Musicaux" de juillet dernier, un artiste qui fait se fondre deux genres quasi opposés - l'un teinté de vieille tradition, l'autre de la plus grande modernité -, le blues et l'électro, que nous avons eu la chance de tomber sur lui. Et quelle veine : comme notre équipe, notre trouvaille est basée à Lyon. Il était donc impératif pour nous de le rencontrer pour en savoir plus sur lui.

Les G-Spots : nouvelle ère

Par cet acte, les G-Spots déclarent leur indépendance. Par rapport à qui, à quoi ? En deux mots : Radio Metal.

Une telle déclaration peut être vue comme un acte violent. L'Histoire l'a souvent démontré. Il s'agit bien souvent d'un arrachement, d'une coupure. Ce n'est pas le cas ici. La séparation se fait sans heurt ni douleur.

Déclarer son indépendance, c'est aussi déclarer que l'on n'a plus besoin de cette entité tutélaire, nourricière parfois, plus grande que nous, mais qui ne nous ressemble plus tellement. Qu'il est temps de sortir d'un état juvénile, larvaire, pour s'envoler vers un nouvel état, évoluer pour entrer dans un nouvel âge et dévoiler son potentiel.

Introduction aux fusions

CereBra : Terminatar ! Terminatar, je te retrouve enfin !

Terminatar : CereBra ?! Mais que se passe-t-il enfin ? Toute la base des G-Spots est en état d'alerte, processus de quarantaine et tout le toutim. C'est quand même pas le Virus Chanteur qui s'est échappé comme l'an dernier ? Car je refuse de devoir jouer les choristes !

C : Non, c'est pire que ça, c'est... Viens, il faut se mettre à l'abri !

T : Mais à l'abri de quoi ?!

C : Suis-moi, je t'expliquerai.

Transgenres en Interzone musicale

La première fois que nous avons abordé le thème des fusions, le Sergent Fractal avait mis au point le meilleur des concepts pour bien nommer de quoi nous allions parler : des transgenres musicaux. L'on sentait l'idée de passage d'un genre à un autre, dans un sens comme dans l'autre. D'un voyage sonore qui passerait par des paysages qui évoqueraient le point de départ, avec déjà dans l'air les senteurs du prochain décor, et d'une arrivée où se perçoivent encore les reliefs des origines. Sans oublier la part de confusion face à l'indéfini de ce qui est pluriel tout en étant unique.

Fusion (ré)activée le 2 juillet !

Suite ou prequel. Reboot ou remake. Cela faisait bien un an qu'on ne s'était offert un Épisode II à un de nos anciens thèmes et là, on part carrément fouiller dans le Premier Age des G-Spots pour ressusciter un sujet musical entre Grouik et Groove : la Fusion.

Introduction au Freak Show

Approchez, mesdames et messieurs, petits et grands,
Entrez sous notre chapiteau azur et or !
Magiciens, clowns, cracheurs de feu et tigres blancs
Là ne sont qu'apéritifs à nos vrais trésors.

Dans l'arène des Freaks (affiches alternatives)

Les roues de la roulotte résonnent sur les pavés puis s'arrêtent. En descendent les G-Spots tout en armes, prêts à fouler sous les hourras de la foule le sable du circus maximus. Au centre de l'arène, les freaks en vedette, les monstres au cœur de l'attention pour mieux faire admirer leurs surnaturelles difformités, leurs divines excroissances physiques ou morales dans une lutte des plus sonores.

On lâche les freaks le 4 juin !

Ladies and gentlemen ! Apprêtez vous à pénétrer dans le grand cirque du bizarre des G-Spots. Entre clowns, jongleurs et acrobates, venez admirer tous les monstres musicaux que nous sortirons de notre chapeau. Toute la gamme des freaks de la chanson, weirdos de la clé de sol et augustes meneurs de revue peinturlurés foulera notre piste aux étoiles.

Vidéo : Manu et les Robots Tueurs, par Sysken

Quand nous avons fait notre émission spéciale Robots, nous ne pensions pas une seconde faire le lien avec l'un des dossiers brûlants (comme on dit) de l'actualité : la "Loi Travail". D'abord parce qu'on n'a pas immédiatement vu le rapport. Et puis à d'autres de le faire. Nous, on cause musique. Ou culture en général. Dont le cinéma. Comme Sysken, nouveau venu dans la caste des youtubeurs (comme on re-dit) qui était plutôt parti pour parler dans ses vidéos de monstres, de streumz (comme on dit encore) du cinéma bis. Mais voilà-t-y-pas qu'il vire vers la politique avec une leçon de danger robotique à l'adresse de "[son] Manu", alias notre Premier Ministre à l'amour de la volonté populaire taille 49.3.