Deux mois se sont écoulés depuis l’envoi du premier CD d’Hôtel Splosh de cet(te) inconnu(e) qu’est DJ Stooges. Deux mois durant lesquels je ne croyais déjà plus à une nouvelle manifestation de cette personne un brin dérangée.
Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir deux mois plus tard dans ma boîte aux lettres une nouvelle enveloppe kraft avec une fois de plus mon nom comme seule mention. Un nouveau CD intitulé Hôtel Splosh la suite (en parfait pastiche du second volet de la série Hôtel Costes) s’y trouvait et le changement de tonalité était donné dès la pochette. Celle-ci était désormais bleue et présentait une blonde souillée de crème rose et verte, le visage radieux, prêt à accueillir une nouvelle salve pâtissière. Impression confirmée au verso qui montre une succession de quatre vignettes montrant la cible en question recevoir d’autres tartes. Outre le tracklisting restant dans le thème, les sempiternels logos sont toujours en place.
Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir deux mois plus tard dans ma boîte aux lettres une nouvelle enveloppe kraft avec une fois de plus mon nom comme seule mention. Un nouveau CD intitulé Hôtel Splosh la suite (en parfait pastiche du second volet de la série Hôtel Costes) s’y trouvait et le changement de tonalité était donné dès la pochette. Celle-ci était désormais bleue et présentait une blonde souillée de crème rose et verte, le visage radieux, prêt à accueillir une nouvelle salve pâtissière. Impression confirmée au verso qui montre une succession de quatre vignettes montrant la cible en question recevoir d’autres tartes. Outre le tracklisting restant dans le thème, les sempiternels logos sont toujours en place.
À peine ai-je eu le temps de finir d’observer la pochette que je reçus aussitôt un e-mail de mon mystérieux contact. Un tel sens du timing me donnait l’impression que celui-ci pouvait voir tous mes faits et gestes, ce qui n’était pas sans m’inquiéter. Dans son message, il/elle ne m’a pas dit ce qu’il/elle a pensé de l’article que je lui ai consacré et déclara qu’il/elle était insatisfait(e) du résultat du premier CD : « trop brouillon et avec des allures de cohabitation forcée entre les morceaux. Je pense avoir atténué cette impression sur ce deuxième volet », ajoutait-il/elle avant de me remercier pour lui avoir fait découvrir Erast et Matthew Herbert qui sont venus nourrir ce mix.
Après écoute, j’avais bel et bien senti une différence et fut même surpris de l’unité de l’ensemble malgré des titres aux ambiances très différentes. DJ Stooges s’est bien lâché(e) pour ce mix et je n’avais pas tort en parlant de changement de tonalité avec la pochette bleue : l’atmosphère générale est plus froide, mais pas dénuée d’émotion ni de drôlerie avec des références bien trouvées, à commencer par un morceau remixé d’Herb Alpert dont l’album Whipped Cream fut l’une des pochettes les plus célèbres de l’industrie musicale avec Dolores Erickson moulée dans sa robe de chantilly. Mais aussi Lovefood de Michael Mayer dont la présence prend des allures de pied-de-nez absolu face à la série de Stéphane Pompougnac… puisque faisant partie de l’Hôtel Costes vol. 8 ! Sans parler de ce moment de bascule en milieu de mix où l’on passe de Messer Chups à une chanson comique de Benny Bell où le mot shit est aussitôt rattrapé en shaving cream. Le Wet and Messy n’appréciant guère la scatologie et préférant une approche ludique et inoffensive de la souillure, cette chanson ne pouvait que trouver sa place dans un concept comme celui-ci. Et ce n’est pas tous les jours que nous avons droit à un mix se terminant sur un extrait d’opéra où il est une fois de plus question… de mousse à raser.
DJ Stooges a effectivement de quoi être satisfait(e) de cette suite. C’est malin maintenant, j’ai envie d’en écouter d’autres. Mais avec ce personnage, rien n’est vraiment sûr.
Après écoute, j’avais bel et bien senti une différence et fut même surpris de l’unité de l’ensemble malgré des titres aux ambiances très différentes. DJ Stooges s’est bien lâché(e) pour ce mix et je n’avais pas tort en parlant de changement de tonalité avec la pochette bleue : l’atmosphère générale est plus froide, mais pas dénuée d’émotion ni de drôlerie avec des références bien trouvées, à commencer par un morceau remixé d’Herb Alpert dont l’album Whipped Cream fut l’une des pochettes les plus célèbres de l’industrie musicale avec Dolores Erickson moulée dans sa robe de chantilly. Mais aussi Lovefood de Michael Mayer dont la présence prend des allures de pied-de-nez absolu face à la série de Stéphane Pompougnac… puisque faisant partie de l’Hôtel Costes vol. 8 ! Sans parler de ce moment de bascule en milieu de mix où l’on passe de Messer Chups à une chanson comique de Benny Bell où le mot shit est aussitôt rattrapé en shaving cream. Le Wet and Messy n’appréciant guère la scatologie et préférant une approche ludique et inoffensive de la souillure, cette chanson ne pouvait que trouver sa place dans un concept comme celui-ci. Et ce n’est pas tous les jours que nous avons droit à un mix se terminant sur un extrait d’opéra où il est une fois de plus question… de mousse à raser.
DJ Stooges a effectivement de quoi être satisfait(e) de cette suite. C’est malin maintenant, j’ai envie d’en écouter d’autres. Mais avec ce personnage, rien n’est vraiment sûr.
00 : 00 - TEKNOAXE feat. DJ STOOGES Sheba out on the Town - Welcome Back to the Hôtel Splosh
01 : 25 - HERB ALPERT & THE TIJUANA BRASS Whipped Cream (Anthony Marinelli Remix)
05 : 27 - JEL Sweet Cream in It
07 : 26 - BARTH Miss Glacée
10 : 49 - KLAUS WUNDERLICH Corn-Flakes
13 : 19 - MESSER CHUPS Glukose Girls
16 : 20 - BENNY BELL Shaving Cream
19 : 04 - SHAWN LEE & CLUTCHY HOPKINS Fish Sauce
23 : 01 - MATTHEW HERBERT White Bread, Brown Bread
26 : 41 - TIPSY Popcorn
29 : 08 - ERAST Kitchen Sonatine _ Happy Meal
33 : 34 - GANGPOL UND MIT Le Sorbet Cassis
35 : 30 - I : CUBE La Folle Blanche
38 : 52 - MICHAEL MAYER Lovefood
43 : 14 - GIOACCHINO ROSSINI Barber of Seville Overture