dimanche 8 mars 2015

La Phase Fractale : Itération #2 : Astarte

Pour cette journée de la Femme, il peut être intéressant de vous faire découvrir ou redécouvrir un groupe féminin pionnier dans son style, méconnu malgré la grande qualité de son œuvre.




Itération #1 : ASTARTE


Formé en 1995, il s'agit du premier groupe Black Metal exclusivement féminin. Dirigé par Maria Kolokouri (Tristessa), il tire son nom de la Déesse de l'Antiquité Astarté, divinité phénicienne de la Nature, la Guerre et la Fertilité. Mère d'Aphrodite, compagne de Seth et dont le nom dans la mythologie hébraïque est Ashtarot, ce qui parle un peu plus à tout le monde, parce que, bon, la religion, c'est le bordel.






C'est en 1998 que sort le premier album Doomed Dark Years dans la grande lignée du Black Extrême. Le groupe commence à avoir du succès à l'international et arrive avec un second opus plus ésotérique en 2000 Rise From Within.




Le troisième album Quod Superius Sicut Inferius arrive en 2002, dans la continuité du précédent. Le groupe s'offre comme invité Seth Siro Anton, leader de Septic Flesh. En 2003, Astarte participe à l'album hommage à Celtic Frost Order Of The Tyrants parmi d'autres figures reconnues du metal extrême : Marduk, Melechesh, Acheron, etc.






Suite à cela, le groupe éclate, laissant Tristessa seule et c'est en 2004 avec Sirens que le groupe et son nouveau line-up incorpore à son œuvre des sonorités plus death tout en gardant le noyaux black d'origine. Notons aussi un nouvel invité et pas des moindres : Shagrath de Dimmu Borgir.






Dans le prolongement de Sirens, Astarte revient en 2007 avec Demonized avec encore de nouveaux invités de marque : Angela Gossow (Arch Enemy) et Attila Csihar (Mayhem).


 

Après une longue absence le groupe annonça un nouvel album, Blackdemonium, mais il ne verra jamais le jour en raison du décès en août 2014 de Tristessa suite à un long combat contre la leucémie.

 
"And for the Sirens, for someone in this wide World, Tristessa is still singing"

Tristessa fut une des pionnières de la scène metal extrême et inspira de nombreuses femmes et de nombreux groupes à poursuivre dans cette voie. Son histoire est le reflet d'une lutte pour une égalité et ne doit pas être oubliée. Rest In Peace Maria Kolokouri.