Est-ce parce qu'on est devenu fou qu'on y entre, ou est-ce parce qu'on y entre qu'on devient fou ?
La maladie résonne sur les murs de l'Asylum qui s'imprègnent du malaise de ses résidents pour ensuite recracher ce venin mental dans les esprits des nouveaux arrivants.
Venez arpenter ses couloirs samedi soir, le 3 janvier 2015 à 20h, en direct sur Radio Metal.
Vous êtes plutôt schizo ou parano ? Maniaco ou simplement barjot ? Quel que soit votre problème, il y a déjà une cellule prévue pour vous dans l'Asylum des G-Spots !
Hôpital, psychiatres, malades, troubles mentaux, artistes fous ou œuvres résonnant telles les couloirs d'un asile infernal seront au programme de cette soirée.
De plus, pour bien commencer cette nouvelle année, les G-Spots recevront pour la première fois un artiste invité dans leur émission : Julien Truchan, chanteur du groupe de death-grind stéphanois Benighted, dont les textes sont grandement inspirés par son quotidien, dans son travail auprès des malades en hôpital psychiatrique.
Notez bien la date de ce rendez-vous pour cette thérapie électrique qui aura lieu le samedi 3 janvier 2015 à 20h en direct sur l'antenne de Radio Metal.
Affiche 1 par Sgt. Fractal ; affiche 2 par CereBra :
Ha ! La période des fêtes de fin d'année, l'occasion de se retrouver pour picoler et se goinfrer sans modération. En famille ou entre amis, c'est un grand moment de partage et joie. Les blagues graveleuses de tonton Georges, l’Alzheimer de mamie Yvonne ou encore le cancer du colon purulent du Patriarche au moment de distribuer les parts de bûche framboise-chocolat. Yum, quel grand moment que celui de ce choc d'inculture où se mélangent conflit politique, match de L1, cris de mômes, dinde fourrée et décorations de bûches toujours contentes car toujours sucées à la fin du repas. Bref, c'est entre deux verres de kir que j'aborde la question des musiques de Noël. Mais sous les facettes non-euclidiennes du sapin à tentacules.
Quoi de mieux que de traiter, avant la fin de l'année, avant la fin d'un cycle, de la fin des temps et plus particulièrement de certaines figures emblématiques du texte le plus célèbre traitant de ce chapitre ultime du monde : les Cavaliers de l'Apocalypse.
On les appelle Conquête, Guerre, Famine et Pestilence (et non pas Mort, mais si vous voulez que nous parlions de ce personnage, nous vous renvoyons à l'émission du mois dernier) et à quatre ou seul, chacun étant compris comme concept universel, ils chevauchent, via les thèmes de nombreuses œuvres, à travers le monde de la musique.
C'est sur leurs traces que nous sommes partis au cours de cette soirée avec les G-Spots, incluant depuis quelques temps RiotBoy et le Docteur Slapstick, et avec le présence exceptionnelle (et quasi anecdotique) de Loop Station, sidekick du Captain Nightfly.
Bonne écoute !
Podcast disponible ci-dessous en écoute:
Playlist :
Aphrodite's Child - Four Horsemen (album 666, 1972)
Metallica - The Four Horsemen (album Kill 'em All, 1983)
David Arnold - Stargate Overture (Stargate Soundtrack, 1994)
Harry Gregson Williams - America Fuck Yeah! (Team America: World Police Soundtrack, 2004)
Laibach - Tanz Mit Laibach (album WAT, 2003)
Cat Stevens - The First Cut Is The Deepest (album New Masters, 1967)
Debauchery - Praise the Blood God (album Back In Blood, 2007)
Motörhead - 1916 (album 1916, 1991)
Don McLean - The Grave (album American Pie, 1971)
Edwin Starr - War (album War & Peace, 1970)
Coutry Joe McDonald - I Feel Like I'm Fixin To Die Rag (live à Woodstock, 1969)
Opium du Peuple - Chanson Pour l’Éthiopie(album Best Off, 2010)
RVIVR - The Hunger Suite Part.II & III (album The Beauty Between, 2013)
Wumpscut - Soylent Green (album Music For A Slaughtering Tribe, 1993)
Mulk - Eusophagian Lipo Injection (album Cyber Vermine, 2013)
La Fine Equipe - Macaron (feat Chomsky) (album La Boulangerie, 2008)
Candie Hank - Disko der Aussätzigen(album Groucho Running, 2006)
Igorrr - Valse En Décomposition (album Moisissure, 2008)
Frank Zappa - Why Does It Hurt When I Pee (album Joe's Garage, 1979)
Ratt - Dangerous But Worth The Risk (album Invasion Of Your Privacy, 1985)
Klaus Nomi - Wasting My Time (album Klaus Nomi, 1981)
The Ramones - Commando (album Leave Home, 1977)
Grateful Dead - Estimated Prophet (album Terrapin Station, 1977)
John Williams - Indiana Jones & The Last Crusade End Credits (Indiana Jones & The Last Crusade Soundtrack, 1989)
Bonsoir et bienvenue pour votre grand
jeu du samedi soir : le Sceau Mystère ! Je suis votre hôte pour
toute la soirée... Lambeeeeeeeert Lagneau !
Si c'est la première fois que vous
nous rejoignez, voici les règles : chaque joueur a le droit d'ouvrir
un sceau contenant soit rien du tout, soit une surprise bonne ou
mauvaise, soit un SUPER CADEAU ! Et ce soir, nos candidats ont le
choix entre quatre sceaux : un blanc, un rouge, un noir et un vert
pâle mais bien sûr ils ne savent pas ce qui se cache dessous...
Passons tout de suite au premier
candidat...
Présentation : notre premier
candidat s'appelle Docteur Slapstick. Il vient des terres du sud où
il s'occupe de réfugiés du Toonland fuyant les persécutions
d'animateurs coréens sous-qualifiés tentant de les convertir en
images de synthèses moches. Sa passion dans la vie : les globes
oculaires.
Eh bien, Docteur Slapstick, quel sceau
choisissez-vous d'ouvrir en premier ?
Le blanc ? Voyons ce qui se cache
derrière... Oh pas de chance ! C'est un cavalier blanc. Il porte un
arc et une couronne. Certains l'appellent Conquête. Il est parti
pour vaincre et il sera vainqueur. Contrairement à vous... Deuxième
candidat !
Présentation : notre deuxième
candidat s'appelle RiotBoy. Comme le Docteur Slapstick, il a rejoint
récemment les G-Spots. Il se sépare rarement de son nounours sauf
pour participer aux concours de mangeur de tartes aux morilles. Sacré
trente-trois fois champion de cette catégorie au championnat de la
galaxie Ouest, il a pour autres hobbies la cunicolophilie et les
trapèzes.
Eh bien, c'est votre tour RiotBoy, quel
sceau choisissez-vous d'ouvrir ?
Le rouge ! Eeeet... et c'est un
Cavalier Rouge, évidemment ! On applaudit le Cavalier. Il a une
grande épée et le pouvoir d'enlever la paix sur la terre afin que
les hommes s'égorgent les uns les autres. Si c'est pas mignon. Mais
sans plus attendre passons au troisième candidat.
Présentation : il s'appelle
HackerGroove, il chante, danse et met ses baskets...
Oui, oui, on connait HackerGroove et sa
passion pour les Forbans. Alors, quel sceau ? Noir ? Ouh, vous êtes
audacieux ! J'ouvre le troisième sceau... Et c'est... Oh, quelle
surprise, un Cavalier noir avec une balance... quelqu'un a une petite
faim ? Tout le monde, je parie. Bon, au quatrième de ces crétins...
euh, candidats.
Présentation : eh bien, il en
reste deux, en réalité : CereBra et Captain
Nightfly...
Eh bien qu'ils se décident de toute
façon, il ne reste qu'un sceau. Oh puis zut ! Allez, viens numéro
quatre. Fais pas ton timide, amène aussi ton cheval pâle, les
autres ont pas fait de manière là-dessus et amène aussi le séjour
des morts avec toi tant que tu y es. On te filera le quart de la
terre pour faire périr tout ce p'tit monde. Et comme ça c'est fini.
Voilà !
Ainsi soit-il, chers participants,
chers auditeurs, chers téléspectateurs : il n'y aura pas de gros
lot, pas de gagnant ce soir, juste LES FLAMMES DE LA SOUFFRANCE ET DE
L'ANNIHILATION POUR CHACUN D'ENTRE VOUS par la Conquête, la Guerre,
la Famine et la Pestilence qu'apportent les Quatre Cavaliers.
Bonne soirée ! Et maintenant : un
message de notre sponsor.
La musique est liée à l’image, ne serait-ce que par les souvenirs qu’on lui associe. Un instant-clé, un concert… ou plus simplement un film. Mais si le contexte – situable dans le temps et dans la représentation visuelle – permet de renvoyer à tel morceau, le cheminement inverse est tout aussi possible et l’on se prend à rêver de situations insoupçonnées par la force d’évocation d’un titre, voire d’un album entier.
Aphrodite's Child - Four Horsemen (album 666, 1972)
Metallica - The Four Horsemen (album Kill 'em All, 1983)
David Arnold - Stargate Overture (Stargate Soundtrack, 1994)
Harry Gregson Williams - America Fuck Yeah! (Team America: World Police Soundtrack, 2004)
Laibach - Tanz Mit Laibach (album WAT, 2003)
Cat Stevens - The First Cut Is The Deepest (album New Masters, 1967)
Debauchery - Praise the Blood God (album Back In Blood, 2007)
Motörhead - 1916 (album 1916, 1991)
Don McLean - The Grave (album American Pie, 1971)
Edwin Starr - War (album War & Peace, 1970)
Coutry Joe McDonald - I Feel Like I'm Fixin To Die Rag (live à Woodstock, 1969)
Opium du Peuple - Chanson Pour l’Éthiopie(album Best Off, 2010)
RVIVR - The Hunger Suite Part.II & III (album The Beauty Between, 2013)
Wumpscut - Soylent Green (album Music For A Slaughtering Tribe, 1993)
Mulk - Eusophagian Lipo Injection (album Cyber Vermine, 2013)
La Fine Equipe - Macaron (feat Chomsky) (album La Boulangerie, 2008)
Candie Hank - Disko der Aussätzigen(album Groucho Running, 2006)
Igorrr - Valse En Décomposition (album Moisissure, 2008)
Frank Zappa - Why Does It Hurt When I Pee (album Joe's Garage, 1979)
Ratt - Dangerous But Worth The Risk (album Invasion Of Your Privacy, 1985)
Klaus Nomi - Wasting My Time (album Klaus Nomi, 1981)
The Ramones - Commando (album Leave Home, 1977)
Grateful Dead - Estimated Prophet (album Terrapin Station, 1977)
John Williams - Indiana Jones & The Last Crusade End Credits (Indiana Jones & The Last Crusade Soundtrack, 1989)
Le mois dernier, les G-Spots étaient partis fouiller dans la crypte de Thanatos, alias la Mort, la Faucheuse, le Pale Rider... Par conséquent, pour ne pas faire de jaloux, ce mois-ci, plutôt que d'astiquer ses santons de Rois Mages dans la crèche, notre bande invite les trois autres potes Cavaliers de l'Apocalypse de la tête de mort encapuchonnée : Famine, Guerre et... Conquête ? Pestilence ?
Les interprétations sont diverses et si Conquête semble avoir été sacrifié dans la culture populaire à Peste (ou Pestilence), ce serait plutôt la Mort elle-même qu'il faudrait réviser : cavalier vert pâle pouvant aussi bien évoquer la maladie, l'épidémie, l'infection mortelle, fauchant les hommes après avoir planté les germes de mort dans leurs corps. Idée qui sera observée à travers la musique des artistes qui seront diffusés dans notre émission dédiée aux Cavaliers de l'Apocalypse samedi 13 décembre dès 20h sur Radio Metal (affiche 1 : Sergent Fractal ; affiche 2 : CereBra).
Comme précisé précédemment, notre émission du 13 décembre consacrée aux Cavaliers de l'Apocalypse ne sera pas simplement consacrée à la représentation de ce quatuor dans la musique mais aussi et surtout à la représentation de chacun en tant que concept.
Dans les Écritures, Famine, sur son cheval noir, a pour symbole la balance, celle-ci pouvant être interprétée comme le déséquilibre que ce Cavalier peut causer pour répandre le fléau qui porte son nom. Ainsi Famine n'est pas que privation, Famine est aussi l'accumulation d'un côté de la balance au détriment de l'autre. Mais même quand on a de quoi se nourrir, on mange aussi souvent n'importe quoi (affiche 1 : CereBra ; affiche 2 : Sergent Fractal).
Conquête ou Guerre ? Quelle différence, peut-on se demander. Pourtant Jean de Patmos, dans sa "vision", l'a bien vue : un Cavalier blanc, juste, saint, sacré, un combat ravageur mais justifié au nom de Dieu, voire, en des temps plus proches, d'une idéologie dominante ; et un rouge, mettant à mort la paix elle-même, répandant un grand massacre au nom de causes plus terrestres, plus vulgaires : la guerre des hommes entre eux, au nom des hommes, de la haine et de l'avidité.
Ces deux concepts seront traités ensemble dans notre prochaine émission. Opposés, semblables ou purement différents, c'est déjà ainsi que nous les traitons sur nos affiches (affiches 1 et 2 : montage de Sergent Fractal ; affiches 3 et 4 : montage de CereBra).
Avant d'installer trois Rois Mages dans la crèche, les G-Spots invitent quatre Cavaliers de l'Apocalypse à leur table avant le réveillon. Le mois dernier, la Mort était au cœur de nos débats, il est temps de faire venir ses camarades bibliques.
Conquête, Guerre, Famine sont le trio précédant selon les Écritures le Cavalier Pâle. Mais selon les interprétations, l'un d'eux devrait être appelé Pestilence. Est-ce Conquête qu'on aurait mal nommé ? La culture populaire s'est déjà chargée de le remplacer. Est-ce la Mort elle-même qui répand la Peste ? Demandez plutôt à l'exégète du coin. Nous, nous sommes plutôt là pour parler musique et de la place que ces quatre Cavaliers occupent dans la pensée de chacun et donc des artistes. Pas forcément en tant que figures bibliques, mais en tant que concepts éternels, que fléaux omniprésents à chaque âge.
Préparez -vous pour une apocalypse ! Samedi 13 décembre 2014 à 20h sur Radio Metal, les sceaux seront brisés et les G-Spots débarqueront sur leurs montures célestes pour répandre Conquête, Guerre, Famine et Pestilence dans vos oreilles.
Histoire de boucler la boucle de ce cycle Eros & Thanatos et de rebondir allègrement sur l'expression de notre cher Sergent Fractal "de la petite mort à la mort", nous allons ici nous attarder sur l'artiste contemporain ayant le mieux parlé de religion, d'amour et de mort.
Tamisez les lumières et laissez vous guider : here comes Leonard Cohen.
Grand monsieur de la musique, de la poésie et de l'expression artistique en général, on ne présente plus cet artiste qui n'a eu de cesse au long d'une carrière très prolifique d'interroger les liens entre le désir, la foi et la sexualité amoureuse ou non.
Pour la fête des Morts, un mois après avoir invoqué Eros, c'est Thanatos qui s'est retrouvé au centre de l'attention des G-Spots pour rendre hommage à cet élément indispensable à la vie, qui lui donne son sens, et surtout à ceux que la Mort a pris. Une pensée aussi pour le Fossoyeur, en anglais The Undertaker.
Dans cette émission, nous avons eu le plaisir de recevoir le sidekick du Captain Nightfly, surnommé par les auditeurs Loop Station, mais aussi une Maïté qui a possédé un instant le Sergent Fractal le temps d'expliquer la recette d'une bonne momification. Et au milieu de tout ça une théorie particulièrement originale sur la mort (ou non) de Michel Berger et une discussion sur les albums posthumes : légitimes ou pas ?
Et bonne fête des Morts, mesdames !
Podcast disponible ci-dessous en écoute:
Playlist :
Johnny Cash - Ain't No Grave (album American Recordings VI, 2010)
Nile - Tribunal Of The Dead (album At The Gates Of Sethu, 2012)
Death - The Philosopher (album Individual Thought Patterns, 1993)
The Rolling Stones - Love In Vain (album Let It Bleed, 1969)
Stone The Crows - May I Be Right May I Be Wrong (album Teenage Licks, 1971)
Josefus - Gimmie Shelter (album Dead Man, 1970)
Roy Buchanan - Five String Blues (album Second Album, 1973)
Chicago - 25 Or 6 To 4 (album Chicago, 1970)
X-Japan - Scars (album Dahlia, 1996)
Randy California - I Don't Want Nobody (album Kapt. Kopter and The (Fabulous) Twirly Birds, 1972)
Samain - Tir Na nOc (album Indomitus, 1995)
Astarte - Lost (album Demonized, 2007)
Cass Elliot - Move In A Little Closer, Baby (album Bubblegum, Lemonade and... Something For Mama, 1968)
Nick Drake - Things Behind The Sun (album Pink Moon, 1972)
Jeff Buckley - Grace (album Grace, 1994)
Jaco Pastorius - Come On, Come Over (album Jaco Pastorius, 1976)
Toto - Georgy Peorgy (live à Paris, 1990)
Yom and The Wonder Rabbis - Kaddish For Superman (album With Love, 2011)
"Le cinéma d'animation et l'interrogation du réel", qu'est-ce que ça veut dire ? Eh bien, les plus curieux, et surtout ceux vivant à Montpellier, pourront le découvrir par eux-mêmes, puisque notre cher Docteur Slapstick, plus connu par ses pairs sous son nom de baptême Bastien Cheval, fera sa soutenance de thèse de cinéma sous cet intitulé.
Cela se déroulera donc, le 28 novembre à 9h, à la salle 102 du Site
St-Charles, rue du professeur Henri Serre (arrêt de tram "Place
Albert 1er"), à Montpellier donc, et c'est ouvert au public.
Johnny Cash - Ain't No Grave (album American Recordings VI, 2010)
Nile - Tribunal Of The Dead (album At The Gates Of Sethu, 2012)
Death - The Philosopher (album Individual Thought Patterns, 1993)
The Rolling Stones - Love In Vain (album Let It Bleed, 1969)
Stone The Crows - May I Be Right May I Be Wrong (album Teenage Licks, 1971)
Josefus - Gimmie Shelter (album Dead Man, 1970)
Roy Buchanan - Five String Blues (album Second Album, 1973)
Chicago - 25 Or 6 To 4 (album Chicago, 1970)
X-Japan - Scars (album Dahlia, 1996)
Randy California - I Don't Want Nobody (album Kapt. Kopter and The (Fabulous) Twirly Birds, 1972)
Samain - Tir Na nOc (album Indomitus, 1995)
Astarte - Lost (album Demonized, 2007)
Cass Elliot - Move In A Little Closer, Baby (album Bubblegum, Lemonade and... Something For Mama, 1968)
Nick Drake - Things Behind The Sun (album Pink Moon, 1972)
Jeff Buckley - Grace (album Grace, 1994)
Jaco Pastorius - Come On, Come Over (album Jaco Pastorius, 1976)
Toto - Georgy Peorgy (live à Paris, 1990)
Yom and The Wonder Rabbis - Kaddish For Superman (album With Love, 2011)
Je suis les dents et les griffes dans le noir qui font jaillir le sang.
Je suis le couteau brillant dans la ruelle, le pic à glace caché dans les dentelles.
Je suis le dernier choc électrique, la corde, le sol glissant.
Je suis le remède ultime au cancer, la conséquence tragique d'un coup de froid.
Je suis une foule en colère, la chaleur du laser, ce défaut de naissance dans vos veines.
Je suis ces deux trous rouges au côté droit.
Je suis le pudding à l'arsenic, l'omelette aux amanites, une hémorragie interne.
Je suis le serpent dans la botte, la veuve noire dans les toilettes.
Je suis une voix lourde comme une porte de plomb qui claque dans votre tête.
Je suis la sœur du marchand de sable, de l'amour le faux-frère.
Je suis sans pitié.
Je suis l'issue à ce calvaire.
Je suis au bout de la nuit.
Je suis la vague, le feu, l'asphyxie, un accident de spaghetti.
Je suis la rançon de la gloire.
Je suis dans le couloir.
Je suis votre dernier ami.
Je suis avec vous quand il faut voir la fin.
Je suis ce don de la nature qui donne son but à tout ça.
Je ne suis pas la Souffrance.
Je ne suis pas l'Ennemi.
Je ne suis pas plus le Mal que le Bien.
Je suis peut-être la Vie.
Mais je suis la Mort.
Je suis.
Ce soir, Thanatos est parmi nous, tout autour et sur la table d'autopsie où nous étudierons sa carcasse. Le dieu-squelette est notre sujet d'analyse, ses méthodes, ses actes, l'empreinte qu'il laisse où qu'il aille, l'inspiration qu'il fournit aux artistes dont certains qui ne s'en relèveront pas.
Après Eros, c'est logiquement à THANATOS d'être au centre de l'attention lors de la prochaine émission des G-Spots, qui aura tout aussi logiquement lieu au soir de la Fête des Morts, le 1er novembre.
Là encore, la divinité y sera représentée sous toutes ses formes, dans ses diverses manifestations et dans les multiples façons dont elle a pu toucher de son doigt cadavérique les musiciens dans leurs œuvres ou au terme de leur parcours.
Soyez-là samedi 1er novembre 2014 à 20h sur Radio Metal pour fêter les morts en musique.
Exceptionnellement, le podcast de cette émission a été découpé en deux parties, en voici la première (et la deuxième est par ici).
Dans cette émission, le thème Eros nous permet d'aborder le sujet de la sensualité, de la sexualité mais aussi de l'amour dans ses diverses formes.
A nouveau, le Docteur Slapstick nous a rejoint pour nous parler des musiques bizarres qu'il affectionne et même (encore) de cartoons, dont il est un spécialiste.
Bonne écoute !
Podcast disponible ci-dessous en écoute:
Après la lettre ouverte de CereBra pour expliciter son flyer "Belladonna" et des bisous, il est temps de parler à nouveau de musique.
Dans cette seconde partie, nous évoquons l'éveil à la sexualité chez les jeunes via le rock'n'roll, de French lovers et de ces couples qui créent ensemble.
Nous vous souhaitons une bonne et agréable écoute et vous donnons rendez-vous très prochainement pour la prochaine émission qui, comme une évidence, portera sur le Thème de Thanatos.
Playlist :
Marvin Gaye - Let's Get It On (Let's Get It On, 1973)
NOFX - Vanilla Sex (S&M Airlines, 1989)
Go-Zen - 89/58/82 ; Kotana Orgy (Hitoshizuku, 2012)
Zone Tan - I'd Like To Teach The World To Fap (In Perfect Harmony) (2012)
Sir Alice - Onanisme (N°2, 2004)
Prince - Darling Nikky (Purple Rain, 1984)
Madonna - Where Life Begins (Erotica, 1992)
Bessie Smith - I USed To Be Your Sweet Mama (1928)
Willy DeVille - It's So Easy (bande originale du film Cruising, 1980)
Scorpions - Virgin Killer (Virgin Killer, 1976)
The Commodores - Young Girls Are My Weakness (Machine Gun, 1974)
Jerry Lee Lewis - Sweet Little Sixteen (1962)
Little Richard - Good Golly Miss Molly (Little Richard, 1958)
The Jesus And Mary Chain - Teenage Lust (Honey's Dead, 1992)
Serge Gainsbourg - Good Bye Emmanuelle (bande originale du film, 1978)
Lefdup & Lefdup - Good Fun (Siamois Des Oreilles, 1994)
Java - Le Ramses (Hawai, 2000)
Tedeschi Trucks Band -Midnight In Harlem (Revelator, 2011)
Paul Gilbert - Rusty Old Boat (Get Out Of My Yard, 2006)
Earth - Miami Morning Coming Down (Hibernaculum, 2007)
Genitorturers - Lecher Bitch (Flesh Is The Law, 2002)
Suite à la parenthèse ludique de la dernière émission, l'idée de vous introduire périodiquement (ou non pour cause de céphalée) un Complément d'Objet Culturel Kaléidoscopique [1] postérieur à nos escapades radiophoniques fit surface. C'est avec de vagues tentatives d'humour pas drôle, un peu beaucoup de mauvaise foi [2] et une pincée de pseudo-connaissances glanées sur la Toile que je partage avec vous mes errances quand je pense et je ris.[3]
Alors attachez vos ceintures, le Chaos organisé commence tout de suite.
Eros, c'est l'occasion d'aborder le sexe bien sûr, mais surtout sa représentation dans les médias et dans la musique.
États-Unis, années 90. Le hip hop s'installe comme musique mass-média avec ses codes, aussi bien musicaux que stylistiques, qui évolueront jusqu'à devenir culture dominante dans nos années 2010.
Un milieu de mecs, fait par les mecs, pour les mecs. For us by us. Au programme: testostérone qui se mesure en billets verts et signes de richesse extérieurs à faire passer pour un plouc Elvis et son Graceland.
Au milieu de cette démonstration masculine, les filles se font petit à petit une place. Tout d'abord avec Lil Kim, petite protégée de Notorious B.I.G., qui appose avec un certain manque de finesse les codes masculins du rap et ses références sexuelles d'un point de vue féminin. Fière de sa promotion canapé incrusté de diamants, Lil Kim se pose comme objet sexuel jusqu'à se mettre en scène telle une real doll dans son clip "How Many Licks".
Marvin Gaye - Let's Get It On (Let's Get It On, 1973)
NOFX - Vanilla Sex (S&M Airlines, 1989)
Go-Zen - 89/58/82 ; Kotana Orgy (Hitoshizuku, 2012)
Zone Tan - I'd Like To Teach The World To Fap (In Perfect Harmony) (2012)
Sir Alice - Onanisme (N°2, 2004)
Prince - Darling Nikky (Purple Rain, 1984)
Madonna - Where Life Begins (Erotica, 1992)
Bessie Smith - I USed To Be Your Sweet Mama (1928)
Willy DeVille - It's So Easy (bande originale du film Cruising, 1980)
Scorpions - Virgin Killer (Virgin Killer, 1976)
The Commodores - Young Girls Are My Weakness (Machine Gun, 1974)
Jerry Lee Lewis - Sweet Little Sixteen (1962)
Little Richard - Good Golly Miss Molly (Little Richard, 1958)
The Jesus And Mary Chain - Teenage Lust (Honey's Dead, 1992)
Serge Gainsbourg - Good Bye Emmanuelle (bande originale du film, 1978)
Lefdup & Lefdup - Good Fun (Siamois Des Oreilles, 1994)
Java - Le Ramses (Hawai, 2000)
Tedeschi Trucks Band -Midnight In Harlem (Revelator, 2011)
Paul Gilbert - Rusty Old Boat (Get Out Of My Yard, 2006)
Earth - Miami Morning Coming Down (Hibernaculum, 2007)
Genitorturers - Lecher Bitch (Flesh Is The Law, 2002)
"Le désir brûle en
elle, de plus en plus ardent : elle se penche sur lui, haletante
d'envie, le dévore avidement de larges baisers passionnés, tout en
craignant d'abréger son sommeil." Ainsi parle le poète des
amours du plus beau parmi les dieux immortels : Eros qui "rompt
les membres et qui, dans la poitrine de tout dieu comme de tout
homme, dompte le cœur et le sage vouloir".
Puissance d'attraction,
Eros, tu opères le mélange des éléments, tu favorises la création
du monde, tu stimules le besoin d'immortalité de l'homme qui, poussé
par tes traits, survit dans l'acte d'amour que ce soit à travers le
fruit de ses ébats ou en honorant la force créatrice du dieu en
devenant lui-même créateur, touchant parfois du doigt l'éternité.
Mais un tel besoin doit
résulter d'un manque car chacun réclame son shoot d'amour et
parfois Eros ne connait pas sa force et détourne le fleuve Amour
vers une crue incontrôlable de désir exaspéré mais tout aussi
vital. Et c'est dans ses débordements comme dans le lit même d'Eros
où ses lèvres ne touchent qu'à peine celles de son aimée, où ses
doigts ne font qu'effleurer le sein de Psyché que les G-Spots vont
vous envelopper dans des draperies de volupté et vous enserrer dans
les soies du désir.
Bonsoir et bienvenue dans
cette nouvelle émission des G-Spots. Ce soir, le dieu de l'amour
nous guide dans son temple où d'une chambre à l'autre, derrière
chaque porte nous attendent les passions les plus tendres comme la
jouissance sans frein.
Bonsoir les G-Spots !
Êtes-vous prêts à mettre la machine à plaisir sur "On"
? Let's get it on !
Le samedi 11 octobre, les G-Spots reviennent faire trembler les murs de vos zones érogènes de mélomanes jusque dans vos petites culottes et vos petits cœurs de romantiques. Le thème "Eros" prendra le dieu de l'amour dans tous les sens : de l'amour le plus chaste à l'érotisme le plus chaud.
Pour assister notre équipe, nous accueillerons à nouveau autour des micros le Docteur Slapstick, déjà reçu le mois dernier.
Soyez là samedi 11 octobre dès 20h sur Radio Metal.
Les G-Spots reviennent tous les premiers samedis du mois mais ce mois-ci, nous revenons d'abord avec une nouvelle plate-forme d'expression. Soyez les bienvenus sur notre blog tout neuf ! Faites attention : la peinture est encore fraîche.
Les objectifs de ce blog sont divers. Tout d'abord, nous y transférons une partie du contenu que nous partagions uniquement sur Facebook ou sur Twitter, pour faire surtout des réseaux sociaux une zone de relais de ce qui se passe dans le monde G-Spots et en particulier sur ce blog. Ainsi, nous avons déjà mis en ligne ici toutes les playlists de nos émissions passées, les podcasts et les flyers des émissions. Cette concentration doit permettre à chacun de mieux retrouver sur une même plate-forme tout le contenu déjà créé par notre team.
Ensuite, les possibilités de ce blog sont relativement illimitées. Il est déjà envisagé d'y publier des articles, principalement pour parler de musique (le cœur du projet G-Spots), voire un peu de ce qui est grossièrement appelé "culture geek" - le nom G-Spots étant en partie inspiré de celui de l'équipe de super-héros les X-Men, et les pseudonymes de nos animateurs choisis pour coller à l'univers comic-book.
Parmi les articles que nous publierons ici, nous prendrons notamment plus de temps pour vous parler d'artistes diffusés dans nos émissions et pour expliquer le choix de morceaux dans nos playlists bonus. Bref, on n'a pas fini de vous titiller le point G musical par tous les moyens à notre disposition.
Ce sera tout pour ce premier samedi de ce mois, on se retrouvera exceptionnellement samedi prochain, 11 octobre, pour notre prochain épisode sur Radio Metal.
Dans cette émission, nous vous avons parlé bandes originales. De films, bien sûr, mais pas que : jeux vidéo, séries et d'autres types d'œuvres se prêtant à l'illustration musicale. Et même d’œuvres n'ayant jamais existé au-delà de l'imagination de certains artistes.
Pour cette rentrée, l'équipe des G-Spots a été rejointe par deux nouveaux membres, déjà invités précédemment : le Punk Master et Riot Boy qui se relaieront désormais un mois sur deux au micro dans nos émissions. Nous avons aussi eu le plaisir d'accueillir un invité : le Docteur Slapstick, venu nous exposer sa science du cartoon sonore.
Bonne écoute et au mois prochain !
Podcast disponible ci-dessous en écoute:
Playlist:
Goblin - L'Alba Dei Morti Viventi (Zombi, 1978)
Melvin Van Peebles - Sweetback's Theme (Sweet Sweetback's Baadasssss Song, 1971)
Virago - Ouvre-Moi (Baise-Moi, Le Son, 2000)
Henry Mancini - A Shot In The Dark (A Shot In The Dark, 1964)
The Seatbelts - What Planet Is This? (Cowboy Bebop: Future Blues, 2001)
Raymond Scott - Powerhouse ; Twilight In Turkey (album Reckless Nights And Turkish Twilights, 1992)
Raymond
Scott - Hostess: Twinkies ; Domino ; In The Hall Of the Mountain Queen ;
Nescafe ; Lightworks (album Manhattan Research Inc., 2000)
Carl Stalling - Dinner Music Medley (The Carl Stalling Project: Music From Warner Bros. Cartoons 1936-1958)
Blue Swede - Hooked On A Feeling (1974)
Bobby Womack - Across 110th Street (Across 110th Street Soundtrack, 1972)
Information Society - Ozar Midrashim 1.1 (album Don't Be Afraid, 1997)
BullMark - Never Get Outta The Car (Interstate '76 Original Game Soundtrack, 1996)
Akira Yamaoka - Theme Of Laura (Silent Hill 2 Original Soundtrack, 2001)
Ulver - Dead City Centres (album Perdition City: Music To An Interior Film, 2000)
Keith Relf & Jim McCarty - Prayer For Light (Schizom Music From The Motion Picture, 1970)
Beat Crusaders - Spice Of Life (Beck: Animation Beck Soundtrack, 2005)
Splendora - You're Standing On My Neck (Daria, 1997)
Oscar Brown Jr - But I Was Cool (album Sin & Soul, 1960)
Erdenstern - Die Alten / Les Anciens (Album Par-delà les Montagnes Hallucinées, 2010)
NB : tous les morceaux diffusés lors de notre émission ne se trouvant pas sur Youtube, nous ne pouvons que vous conseiller de les découvrir dans notre podcast.
Goblin - L'Alba Dei Morti Viventi (Zombi, 1978)
Melvin Van Peebles - Sweetback's Theme (Sweet Sweetback's Baadasssss Song, 1971)
Virago - Ouvre-Moi (Baise-Moi, Le Son, 2000)
Henry Mancini - A Shot In The Dark (A Shot In The Dark, 1964)
The Seatbelts - What Planet Is This? (Cowboy Bebop: Future Blues, 2001)
Raymond Scott - Powerhouse ; Twilight In Turkey (album Reckless Nights And Turkish Twilights, 1992)
Raymond
Scott - Hostess: Twinkies ; Domino ; In The Hall Of the Mountain Queen ;
Nescafe ; Lightworks (album Manhattan Research Inc., 2000)
Carl Stalling - Dinner Music Medley (The Carl Stalling Project: Music From Warner Bros. Cartoons 1936-1958)
Blue Swede - Hooked On A Feeling (1974)
Bobby Womack - Across 110th Street (Across 110th Street Soundtrack, 1972)
Information Society - Ozar Midrashim 1.1 (album Don't Be Afraid, 1997)
BullMark - Never Get Outta The Car (Interstate '76 Original Game Soundtrack, 1996)
Akira Yamaoka - Theme Of Laura (Silent Hill 2 Original Soundtrack, 2001)
Ulver - Dead City Centres (album Perdition City: Music To An Interior Film, 2000)
Keith Relf & Jim McCarty - Prayer For Light (Schizom Music From The Motion Picture, 1970)
Beat Crusaders - Spice Of Life (Beck: Animation Beck Soundtrack, 2005)
Splendora - You're Standing On My Neck (Daria, 1997)
Oscar Brown Jr - But I Was Cool (album Sin & Soul, 1960)
Erdenstern - Die Alten / Les Anciens (Album Par-delà les Montagnes Hallucinées, 2010)
NB : tous les morceaux diffusés lors de notre émission ne se trouvant pas sur Youtube, nous ne pouvons que vous conseiller de les découvrir dans notre podcast.
Voici
venue l'heure. L'heure de la Deuxième Guerre Radiophonique et les
G-Spots montent sur le champ de bataille. Puissent leurs cordes
vocales être fortes, leurs arguments musicaux être tranchants. Entendez déjà le son de leurs armes sur les tympans de leurs adversaires.
Et
les dieux ont choisi un nom pour la première bataille de cette
nouvelle épopée : "Soundtracks Of Our Lives". Car nul
combat ne saurait s'engager sans les cors, les fifres, les tambours
et les chants saliens accompagnant dans la brume des temps les héros
qui donnent leur vie pour la perpétuation de la vie et des mélodies
qui ornent celles-ci. Car nos vies sont pleines de bruit, jusqu'à ce
que percent certaines harmonies, elles errent à travers notre
environnement, à la recherche de nos tympans, pour s'y frotter
amoureusement, y laisser une marque et jusque dans nos têtes être
la bande son de nos jours, de nos vies. "Un truc qui colle
encore au cœur et au corps"dirait le poète.
Mais
les G-Spots n'iront pas seuls courir entre les trous d'obus et les
tranchées creusés dans les plus belles strates sonores des temps
passés et présents. Parmi leurs meilleurs alliés : les plus hardis
des compositeurs de bandes originales, les plus acclamés et les plus
secrets, que ce soit pour le compte d'autres œuvres - films, jeux
vidéo ou divers autres médias se prêtant à l'illustration
musicale - ou même pour leur gloire propre.
Mais
aussi de nouvelles recrues rejoignent leur bannière, fraîchement
conscrits, ils viennent prêter mains fortes quand d'autres
combattants ne peuvent répondre à l'appel. Recrutés dans les
allées poisseuses sentant la bière éventée, le Punk Master et son
fidèle acolyte Riot Boy intègrent la cohorte des super-slips de la
radio. Mais ce n'est pas tout ! Pour les assister dans cette épopée, un sorcier a aussi été convoqué. On l'appelle... le Docteur. Docteur Slapstick pour être précis. Formé aux arcanes de l'étrange, arpenteur des couloirs de l'imaginaire, il viendra déverser ses formules et invoquer quelques chansons folles. Et bien sûr, en première ligne de cette compagnie, retrouvez l'Amiral Animal, Captain Nightfly, l'Amazone CereBra et le Sergent Fractal. Puisse Benzaiten, déesse de l’Éloquence, de la Musique, de la Littérature, des Arts, des Vertus, de la Sagesse, de la Prospérité et de la Longévité les accompagner.
Michael Lee Firkins - Cactus Cruz (album Cactus Cruz, 1996, Shrapnel Records)
King Crimson - Red (album Red, 1974, EG Records)
Warhorse - Burning (album Warhorse, 1970, Vertigo Records)
Rog & Pip - Gold (album Our Revolution, 2014, Rise Above Relics)
Stretch - Why Did You Do It (album Elastique, 1975, Anchor Records)
Malka Family - Fricassée De Funk (album Fricassée De Funk, Fracassée De Freaks, 1994, Big Cheese Records)
Jaga Jazzist - Mikado (album What We Must, 2005, Ninja Tune)
Fantômas - 04/18/05 Monday (album Suspended Animation, 2005, Ipecac Recordings)
Tanya Tagaq - Force (album Auk/Blood, 2008, Ipecac Recordings)
Sax Ruins - Gravestone (album Yawiquo, 2009, Ipecac Recordings)
Propagandhi - Stick The Fucking Flag Up Your Goddam Ass, You Sonofabitch (album How To Clean Everything, 1993, Fat Wreck Chords)
Mad Caddies - The Gentleman (album Duck And Cover, 1998, Fat Wreck Chords)
NOFX - The Separation Of Church & Skate (album The War On Errorism, 2003, Fat Wreck Chords)
The Flatliners - There's A Problem (album Destroy To Create, 2005, Fat Wreck Chords)
Ad Patres - Scorn Aesthetics (album Scorn Aesthetics, 2012, Kaotoxin Records)
Antropofago - Psychopathia Sexualis (album Between Fear And Madness, 2012, Kaotoxin Records)
Electric Masada - Metal Tov (album At The Mountains Of Madness, 2005, Tzadik Records)
Jamie Saft - Remember (album Black Shabbis, 2009, Tzadik Records)
Honey Ltd. - Silk N' Honey(album The Complete LHI Recordings, 2013, Light In The Attic Records)
Michael Lee Firkins - Cactus Cruz (album Cactus Cruz, 1996, Shrapnel Records)
King Crimson - Red (album Red, 1974, EG Records)
Warhorse - Burning (album Warhorse, 1970, Vertigo Records)
Rog & Pip - Gold (album Our Revolution, 2014, Rise Above Relics)
Stretch - Why Did You Do It (album Elastique, 1975, Anchor Records)
Malka Family - Fricassée De Funk (album Fricassée De Funk, Fracassée De Freaks, 1994, Big Cheese Records)
Jaga Jazzist - Mikado (album What We Must, 2005, Ninja Tune)
Fantômas - 04/18/05 Monday (album Suspended Animation, 2005, Ipecac Recordings)
Tanya Tagaq - Force (album Auk/Blood, 2008, Ipecac Recordings)
Sax Ruins - Gravestone (album Yawiquo, 2009, Ipecac Recordings)
Propagandhi - Stick The Fucking Flag Up Your Goddam Ass, You Sonofabitch (album How To Clean Everything, 1993, Fat Wreck Chords)
Mad Caddies - The Gentleman (album Duck And Cover, 1998, Fat Wreck Chords)
NOFX - The Separation Of Church & Skate (album The War On Errorism, 2003, Fat Wreck Chords)
The Flatliners - There's A Problem (album Destroy To Create, 2005, Fat Wreck Chords)
Ad Patres - Scorn Aesthetics (album Scorn Aesthetics, 2012, Kaotoxin Records)
Antropofago - Psychopathia Sexualis (album Between Fear And Madness, 2012, Kaotoxin Records)
Electric Masada - Metal Tov (album At The Mountains Of Madness, 2005, Tzadik Records)
Jamie Saft - Remember (album Black Shabbis, 2009, Tzadik Records)
Honey Ltd. - Silk N' Honey(album The Complete LHI Recordings, 2013, Light In The Attic Records)
Voilà, c'est le sixième épisode des aventures de notre super-team de mélomanes et plutôt que de vous tisser un conte ou vous sortir une métaphore filée à rallonge pour introduire le thème de la soirée, je vais tenter de faire simple.
On a déjà parlé avec vous ces derniers mois de nombreuses choses qui font la musique qu'on reçoit dans les cages à miel via un lot d'enceintes ou une paire d'écouteurs : des musiciens et des genres qui se rencontrent, des lieux mythiques où la musique se fait ou s'enregistre et même des multiples façons de la réinterpréter.
Mais avant de vous quitter pour une pause estivale qui nous permettra, on l'espère, de revenir avec de belles et nouvelles idées, nous voulons vous parler de ces "maisons des idées" de la musique : les labels. Car un label, ce n'est pas qu'une entreprise avec laquelle un artiste signe, un logo collé sur un coin de pochette de disque, voire une bannière derrière laquelle on se range et on obéit pour la réussite commerciale de son équipe. A la différence de cela, dans bien des cas, dont nous donnerons des exemples ce soir, un label peut être un fil rouge, un fil conducteur, un filon où l'auditeur n'a pas à creuser pour trouver des pépites : des professionnels ont déjà travaillé à les dénicher et à les installer dans leurs cavernes d'Ali Baba où il n'y a qu'à tendre l'oreille pour y découvrir des trésors.
Et de la même façon, avec les G-Spots, nous souhaitons aussi faire pour vous ce travail de fouille et devenir ce bon filon pour les curieux et ceux qui apprécient qu'on leur titille le point G auditif.
Alors que commence le dernier épisode de ce premier semestre des G-Spots. Le premier d'une longue série si vous le voulez bien.
Merci à Pierre-Marie d'Infiné Music et Jehan d'Apathia Records pour leurs renseignements sur le fonctionnement des labels pour lesquels ils travaillent et leurs opinions sur l'état actuel du monde de la musique qui ont ainsi aidé à la préparation de cette émission.
Entrez dans un des plus mythiques studios d'enregistrement de l'histoire du rock. Notre guide : Dave Grohl, et son film consacré à Sound City. Notre programme : une discographie peuplée de légendes.
Il est des lieux magiques.
D'abord naturels. Nés du croisement heureux de quelques racines, de courants telluriques, de champs magnétiques. Une source secrète, un
cercle de champignons, un rocher que l'érosion a taillé pour que,
sous une certaine lumière, il évoque le visage de quelque divinité.
Puis l'homme est venu pour voir ces miracles, mais aussi pour
installer lui-même de nouveaux lieux magiques, parfois par dessus
ceux pré-existants : alignements de pierres, templum délimités par
quatre palissades, peintures rupestres. Peu à peu, au fil des
siècles, il est devenu plus industrieux, taillant la roche, élevant
des colonnes, des basiliques... Enfin vinrent les poutres d'acier et
les boulons, le charbon et la suie à travers laquelle on ne voit
même plus le soleil, mais au milieu jaillit tout de même une fée... Électricité qui permit de nouveaux miracles, dans de nouveaux
temples où officient de nouveaux génies, dans des réseaux de
câbles reliés à des ensembles de manettes et boutons dont les
combinaisons possibles sont aussi ésotériques que le manuscrit deVoynich au non-initié qui les regarde mais en décèle le
potentiel magique.
La musique "est un
miracle", écrivait l'auteur allemand Heinrich Heine. "Elle
est entre la pensée et le phénomène : comme une médiatrice
crépusculaire, elle plane entre l’esprit et la matière,
apparentée à tous deux, et pourtant différente de tous deux."
Et ce miracle s'est répandu depuis à travers ondes
électromagnétiques et systèmes électriques. Mais, pour cela, il a
besoin d'un berceau, d'une matrice pour se matérialiser une fois
sorti des esprits de ses créateurs. Un temple dont les murs, en
eux-mêmes, importent peu. Seules comptent les merveilles qui s'y
produisent, échauffant l'imagination des fidèles en attendant de
recevoir entre leurs mains les artefacts de légende dans lesquels
flottent un peu d'âme de ces cabinets de thaumaturgie qu'on appelle
communément "studios d'enregistrement". Si leurs noms
restent souvent ignorés, cachés derrière les œuvres qui en ont
jailli, d'autres deviennent des lieux culte au même titre que les
disques qui y ont pris corps.
Le studio Sound City est
un de ces lieux magiques où certaines racines du rock se croisent,
où les plaques tectoniques musicales s'entrechoquent faisant jaillir
des sommets, où se taille sur bande analogique un peu du visage de
la divinité ici adorée.
Bonsoir et bienvenue pour
ce nouveau numéro des G-Spots !
Le marais, quoique peu engageant, est pourtant un vrai bouillon de vie, un pur bouillon de culture. Et donc de musique. (Re)découvrez notre émission autour des sons originaires ou inspirés par le bayou, les marais et autres étendues d'eaux stagnantes où l'on n'est jamais à l'abri d'être happé par le groove ou le grouik.
Ce soir, si vous sentez quelque chose glisser
contre vos jambes, ce n'est pas – seulement – notre amour qui se glisse jusque
vos... oreilles, mais plus probablement tortue alligator, brochet alligator ou,
simplement, un alligator.
Ce soir, les G-Spots vous offrent une émission
les pieds dans l'eau. Mais pas dans un lagon bleu. Plutôt dans les étendues
stagnantes et troubles des marais et bayous de Louisiane, de Floride, entre
Mississippi et Georgie et parfois bien plus loin. Alors, attention à vos orteils
!
Quoique... la créature la plus dangereuse, la
plus démoniaque ici, n'est pas forcément une bêtes aux mâchoires puissantes et
à sang froid, guettant dans la vase. On raconte dans le bayou que le geai bleu
travaille pour le Diable et qu'il descend tous les vendredis en Enfer pour
apporter du bois au Vieux Nick pour que ça chauffe sous terre. C'est pour cela
que dès midi ce jour-là, on ne l'entend plus, ce bruyant passereau, dans les
marais. Mais dès le samedi, on n'entend plus que lui chanter tant il est
heureux d'être de retourà la surface.
Mais, dans l'enfer vert, ça chauffe et ça
chante aussi. Et si le Diable n'est pas toujours étranger à cette ambiance,
c'est surtout cet écrin humide qui conditionne un climat culturel et musical. D’obstacle naturel à surmonter, le marais et ses habitants sont devenus le
sujet et le cadre de chansons d'une musique qui prend son nom pour l'honorer et
parfois pour le protéger.
Bonsoir et bienvenue pour ce nouvel épisode des
G-Spots spécial Swamp Music ! Welcome to the bayou !
