Les producteurs - affiches alternatives

Les producteurs ? Et les productrices alors ? Il n'y a pas que des barbus ou des types grisonnants à lunettes qui savent se placer devant une console de mixage pour tirer de la magie de ses potards. Et vous pouvez être certains que quand nous parlerons de cette profession dans le monde de la musique, nous n'oublierons pas la variété de celle-ci.

Les G-Spots entrent en studio le 2 janvier

On parle beaucoup des artistes et des groupes dans notre émission. Même les labels ont eu droit à leur émission spéciale. Mais il y a encore une partie des acteurs qui participent au chemin du cerveau des musiciens à vos oreilles, en passant par l'enregistrement des disques que vous y passez, qui n'a pas encore eu droit à un traitement spécial chez les G-Spots : les producteurs.

Interview avec Julien Truchan de Benighted, chanteur infirmier

Cette interview n'est pas toute neuve, elle a même été réalisée il y a presque un an. C'était lors de notre émission spéciale Asylum le 3 janvier 2015. Nous avions invité Julien Truchan, connu pour son groupe de brutal death metal Benighted, pour nous parler, certes, un peu de musique, de son groupe, de ses textes (dans lesquels la thématique de la maladie mentale est omniprésente), mais aussi de ce qui fait sa vie, son quotidien : son métier d'infirmier en hôpital psychiatrique afin de lier au mieux un programme musical à un entretien pour mieux comprendre ce que c'est vraiment d'être derrière les murs de ces institutions qui renferment autant d'hommes et de femmes plongés dans les pathologies psychiatriques que de fantasmes sur ce qui s'y passe.

Podcast décembre 2015 : Another World

Quelle plus agréable façon de terminer l'année qu'avec une émission qui nous emmène loin dans des galaxies lointaines, des dimensions héroïques, des dystopies hors du temps, des continents fantasmés au son d'une sélection musicale hautement variée (du jazz au death metal, de l'électro au prog rock) à la mesure des univers générés par des compositeurs à l'esprit plein de mondes, d'ailleurs fantastiques où plonger l'auditeur.

Introduction à un autre monde

Imaginez une plage de sable blond. ("Chouchous, beignets, esquimaux !") Non, n'imaginez pas, ouvrez les yeux, voyez. Voyez ce ciel où flottent trois lunes luisantes de jour comme de nuit comme autant de boules de glaces ("Bâtonnets glace vanille, chocolat, café !")... Hum, non, trois satellites, trois sphères de rubis, d'émeraude et d'opale. Trois astres qui se disputent le champ gravitationnel de ce monde. Ce monde, croyez le ou non, n'est qu'à vingt années-lumière de votre Soleil... ("Tu pourrais me passer de la crème solaire, mon chou ?")

Another World (affiche alternative)

Envie d'ailleurs ? Prenez votre billet sur G-Spots Airlines. Nos stewards et hôtesses vous ont prévu quelques musiques d'ambiance afin de vous préparer à admirer de lointains horizons que seuls des créateurs aux instruments flamboyants ont pu faire jaillir de leurs âmes fécondes.

Peur de l'inconnu ? Nous avons aussi quelques rafraichissements bien terrestres pour vos oreilles mais attendez-vous à des saveurs exotiques ou aux goûts familiers mais avec ce je-ne-sais-quoi de fantaisiste qui change tout.

Pour tout cela, rendez-vous samedi soir, à partir de 20h, sur Radio Metal.

Affiche : Sgt Fractal.

Rendez-vous dans un autre monde le 12 décembre

Artiste est souvent synonyme de créateur. Créateur celui de démiurge. Etait-il besoin de passer par cette étape pour affirmer que les artistes sont capables de créer des mondes où nous emporter ? Et si la littérature (et sa cousine bande dessinée) et le cinéma - voire la peinture - semblent les médiums les plus à même de produire ces lointains horizons et d'exercer ce transport vers ceux-ci, il n'est pas question de nier que tous les arts en sont capables, chacun à leur manière.

PoiL : l'interview (2e partie)

Voici la fin de l'attente et donc la suite et fin de notre interview avec les sémillants PoiL. La première partie s'arrêtait sur leur exceptionnelle "incursion" sur la scène politique régionale, nous repartons donc sur le sujet de leur excursions sur les scènes d'Europe.

Il sera aussi question dans cette partie de leur rapport poussé à un autre groupe au nom peu commun (mais néanmoins évocateur pour les connaisseurs) : Ni. Nous mettrons aussi le nez dans les secrets de fabrication de leur musique et bien sûr nous tenterons d'avoir des nouvelles du futur du groupe.

PoiL : l'interview (1ère partie)

Quand nous nous sommes donnés pour thème les Poils dans notre dernière émission, il nous a paru comme une évidence que celle-ci ne pourrait se faire sans au moins évoquer le bien-nommé groupe lyonnais PoiL. Pourtant qu'en dire à part ce que leur art dit pour eux ? Car si ces olibrius des musiques saturées hexagonales trainent leurs justaucorps sur les scènes de France et d'Europe depuis des années (formés en 2005, premier album en 2008), fort peu se sait de leur histoire (hors une biographie au bon goût de cadavre exquis) comme de leurs méthodes, guère plus de leurs influences avouées ou supposées.

C'est d'ailleurs l'un des sujets de la discussion que nous avons eu avec le trio pour déblayer un peu les noms qui s'accumulent pour parler d'eux, pour trouver des comparaisons, des équivalences, pour mieux comprendre qui est PoiL. Un groupe qui s'avère finalement être l'un des plus classiques des groupes de rock frappadingues de sa génération, dans ses goûts, dans son parcours et dans son art. 

Le Cabinet du Docteur Slapstick : Les petits bonshommes en Plastic

Cet article est un complément de l’émission Aliens.

Dès qu’il est question d’extraterrestres, l’imagination s’emballe et s’incarne tantôt dans l’épure, tantôt dans l’exagération. D’un côté, les lignes fines et élégantes viennent dessiner les vaisseaux spatiaux les plus design et les aliens les plus graciles et éthérés qui soient. De l’autre, les formes géométriques fondamentales sont ouvertement imbriquées les unes dans les autres pour donner lieu à cette vision toute enfantine de la science-fiction à base de soucoupes volantes aux gros boutons qui font piou-piou et aux petits hommes verts à grosses têtes. Toutefois, ces deux conceptions possèdent un point en commun dès lors qu’il est question de dépeindre une chose n’appartenant pas à notre monde : l’aspect synthétique traduit par une technologique complexe à la fois porteuse de craintes et de fantasmes. Les surfaces se lissent, les structures se rigidifient et l’organique se filtre d’un voile métallique et granuleux. Rien d’étonnant à ce que la musique électro fut l’incarnation de cette urbanité rêvant d’espace infini représenté par la répétitivité du rythme sur lequel le corps humain vient se calquer pour goûter à cette sensation de transcen[dance]. Kraftwerk avait ouvert la voie en faisant de l’homme un simple maillon de la grande machinerie technologique qui fait notre quotidien : l’autoroute et ses flux (d’usagers et donc d’informations), les usines et leurs chaînes de fabrication, les ordinateurs et leurs multiples fonctions… et bien sûr les robots. Froids et méthodiques.

Podcast novembre 2015 : Poils

Vous sentez cette chaleur autour de vos mâchoires, sous vos aisselles, sur votre torse, vos bras, vos jambes et entre celles-ci ? Comme un duvet épais posé à même votre peau pour vous protéger des rigueurs de l'hiver qui se dessine à l'horizon ? Non ?! Mais c'est donc que vous n'avez pas écouté notre émission spéciale Poils en début de mois !

Corrigez donc cela tant que le thermomètre boude le zéro et ses étages inférieurs avec un programme velu et à peine plus capillotracté que d'habitude.

Bonne écoute !




En plus : texte d'intro de l'émission.

Playlist :

PoiL - Tronche A Cul (album Dins O Cuol, 2011)
Sparks - Moustache (album Angst In My Pants, 1982)
Mustasch - The Hunter (album Testosterone, 2015)
Saint Vitus - Looking Glass (album Mournful Cries, 1988)
Trouble - Tragedy Man (album Manic Frustration, 1992)
Dirty Three - Better Go Home Now (album Dirty Three, 1995)
Gonzales - Let's Groove Again (feat. Louie Austen) ; Take Me To Broadway (album Z, 2003)
Billy Cobham - Red Baron (album Spectrum, 1973)
Herbie Mann - What'd I Say (album Push Push, 1971)
Moondog - Lament I, "Bird's Lament" (album Moondog, 1969)
Moondog - My Tiny Butterfly (album Moondog 2, 1971)
Moondog - Single Foot ; Frost Flower (album A New Sound For An Old Instrument, 1979)
Gormathon - Absence Of Trust (album Following The Beast, 2014)
Caninus - Human Rawhide ; No Dogs No Masters (album Now The Animals Have A Voice, 2004)
Cheveu - Sensual Drug Abuse (album 1000 Mille, 2010)
Jennifer Batten - Unplug This (album Jennifer Batten's Tribal Rage Momentum, 1997)
Marty Friedman - Evil Thrill (album Dragon's Kiss, 1988)
Vinnie Moore - Cinema (album Meltdown, 1991)
Bumblefoot - T Jonez (album Uncool, 2002)
Kuruki - Just A Cat (single, 1983)
DVDA - Now You're A Man (album Orgazmo Motion Picture Soundtrack, 1998)

Générique The G-Spots par A Sec.

Introduction aux Poils

Approchez mesdames, messieurs, petits et grands ! Suivez-moi dans la galerie des créatures les plus étranges ayant peuplé cette planète. A commencer par les mammifères disparus, pandas géants ou caniches nains. Mais admirez d'abord le plus étonnant d'entre eux. Son apparence n'est-elle pas risible ? Quoi de merveilleux pourrait sortir de ces pattes chétives ? Pourtant certains savants envisagent que leur cerveau ait été assez développé pour élaborer des concepts abstraits. Mais cela reste à prouver. Autant que toutes les légendes à leur sujet.

Mes poils, ces héros (affiches alternatives)

Faut-il des poils pour être un héros ? Avec la vague de pelloches de super-slips de ces quinze dernières années moulés dans leurs costumes en matériaux high-tech super lisses, difficile d'imaginer une moumoute frisée sur le poitrail de Captain America ou d'un Spider-Man plus prépubère à chaque reboot. Et heureusement que, sur grand écran, Wolverine n'est pas frileux pour nous prouver qu'on n'a pas déboisé toute virilité de ces Héraclès post-nucléaires.

Tous à poil le 7 novembre !

Ça se rafraichit de plus en plus dehors et vous commencez à enfiler petites laines sur petites laines. Et si au lieu de vous en prendre à la pelisse de pauvres ovins vous vous garnissiez vous-mêmes d'une véritable fourrure ?

C'est lundi, c'est la reprise : Jim Carrey est un drôle d'animal marin

Le problème avec les groupes culte, fondamentaux, géniaux, séminaux, poils au dos (rayez les mentions inutiles), c'est le respect qu'ils inspirent. Et ils inspirent un monde fou ! Prenons un exemple parfaitement au hasard : les Beatles (je vous jure que c'est un pur hasard !). Dès la décennie qui les a vus apparaître, les années 60, ils étaient déjà une influence pour de nombreux musiciens ou au moins de nombreux musiciens reconnaissaient leur talent et reprenaient déjà leurs tubes, les transformant déjà en classique. Le souci : le respect, on vous l'a dit, faut suivre un peu !

La mort de StarFox (suite et fin)

Depuis le début des aventures des G-Spots, nombre de nos coéquipiers sont allés et venus, le plus souvent sans retour. Nous ne vous avons jamais raconté comment les choses se sont passées alors. Pour une fois nous allons vous raconter l'un de ces événements : comment StarFox a disparu (première partie de cette histoire à lire ici).

Podcast octobre 2015 : Aliens

Pas besoin de venir d'une autre galaxie pour être un alien, il suffit parfois d'être simplement un étranger sur sa propre planète, dans son propre pays, au sein même de l'humanité pour être cet étranger aliéné vis-à-vis d'une population donnée.

C'est ce drôle de personnage que nous avons placé au cœur de cette émission, comme ceux qui se croient aliens, qui y croient (un peu trop des fois), qui l'ont placé au centre de leur œuvre et le tout sous le patronage d'un certain Gordon Shumway, une forme de vie extraterrestre aussi connue sous le nom d'Alf, mais aussi d'autres de ses congénères intersidéraux.


Playlist :

Joby Talbot - Salut et Merci Pour le Poisson (bande originale du film H2G2: Le Guide du Voyageur Galactique, 2005)
Sleep - The Druid (album Holy Mountain, 1992)
Gwar - Saddam A Gogo (album This Toilet Earth, 1994)
Goldfrapp - Strict Machine (album Black Cherry, 2003)
Sting - Englishman In New York (album Nothing Like The Sun, 1988)
Sun Ra - Discipline 33 (album Space Is The Place, 1973)
The Monolith Deathcult - Deus Ex Machina (album III: Triumvirate, 2008)
Mark Snow - X-Files Theme (UNKLE remix) (bande originale du film The X-Files: I Want to Believe, 2008)
Lorenzo Barcelata - El Cascabel (album Voyager Golden Record, 1977)
Perrey & Kingsley - Visa To The Stars (album The In Sound From Way Out!, 1966)
Jean-Jacques Perrey - Cœur Synthétique ; Berceuse Pour Un Bébé Robot ; Indicatif Spatial (album Moog Sensations, 1971)
Voivod - Nothingface (album Nothingface, 1989)
The Residents - Serenade For Misery ; Praise For The Curse (album The Tunes of Two Cities, 1982)
Blue Öyster Cult - Veteran Of The Psychic Wars (album Fire Of Unknown Origin, 1981)
The Flaming Lips - One More Robot / Sympathy 3000 (album Yoshimi Battles The Pink Robots, 2002)
Dälek - Paragraphs Relentless (album Abandoned Language, 2007)
Will Smith - Men In Black (bande originale du film Men In Black, 1997)

Générique The G-Spots par A Sec.

En plus : texte d'intro de l'émission.

C'est lundi, c'est la reprise : Reuno dans des draps de satin blanc

Reuno Wangermez (dit "Reuno De Lofo" pour les habitués) ne sait pas écrire une chanson d'amour. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer mais dès qu'il s'agit de parler d'amour chez Lofofora, celui-ci est plus souvent physique (parfois cru, à la limite de l'ambigüité question bons sentiments, cf. "Humide Song") voire violent, dérangeant ("Macho Blues"), dans le cas d'amours à sens unique, abusifs ("Romance").

Ou plutôt Reuno n'y arrive pas. Sur leur dernier album, L’Épreuve du Contraire, il y a bien un morceau simplement intitulé "Chanson d'Amour" mais voilà, le chanteur et parolier de ces vétérans du hardcore / metal fusion hexagonal y exprime justement l'impossibilité pour lui d'écrire les mots "je t'aime" sur une partition tant il est toujours confronté à l'urgence de prendre sa plume pour gratter un texte engagé ou cracher sa rage.

Par conséquent, il faut chercher ailleurs pour entendre Reuno hurler "I love you".

La mort de StarFox

Depuis le début des aventures des G-Spots, nombre de nos coéquipiers sont allés et venus, le plus souvent sans retour. Nous ne vous avons jamais raconté comment les choses se sont passées alors. Pour une fois nous allons vous raconter l'un de ces événements : comment StarFox a disparu.

C'est lundi, c'est la reprise : "Papy, où sont mes disques de Dio ?"

S'il y a bien une chose que les fans de metal adorent, ce sont les reprises. Et aujourd'hui, à l'heure où Youtube permet l'accès aux plus belles pépites et aux pires déviances, ces derniers sont servis grâce à des covers Djent, prog, ou death de standards de la pop plus ou moins actuelle.

Mais s'il y a une chose que les fans de metal n'aiment généralement pas, c'est qu'on touche à leurs classiques. Et si vous pensiez que Richard Cheese et son jazz à pépère des casinos de Vegas (avec Lounge Against The Machine) leur avait tendu un affectueux majeur avec son Aperitif For Destruction, c'est que vous ne connaissez pas le petit sacripant qui lui en a donné l'idée.

Introductions aux Aliens

Présentatrice : Mesdames, messieurs, bonsoir et bienvenue dans cette édition spéciale exceptionnelle. En effet, nos équipes sont actuellement en direct de la Lozère, aux abords du village de Chaudeyrac, où un événement absolument inédit vient de survenir : l'atterrissage d'un objet volant, visiblement d'origine extraterrestre. Sur place, notre envoyé spécial Jules Sachet.
Journaliste : Oui, en effet, je suis sur le point d'entrer en contact avec le premier visiteur extraterrestre que notre monde ait connu. Et déjà, je peux vous dire qu'il est descendu de son vaisseau...
P : Vraiment, Jules, et de quoi a-t-il l'air ?
J : Eh bien, il est plutôt grand. Très grand, en fait, et... Oh, il nous a vu, il se dirige vers nous...
P : Attention à vous, Jules !
J : Il tend la main et... Oh ! Salutations. Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Et surtout, venez-vous en paix ?
Extraterrestre : (Gargouillis et raclements de gorges)
P : Jules, est-ce que tout va bien ? Y a-t-il eu un problème de transmission ? Nous n'avons pas très bien compris.
J : Non Marie, tout va bien, mais comme il fallait le craindre, l'alien n'a aucune notion du langage terrestre.
E : Alors, vous m'excuserez, j'ai pas eu le temps d'étudier votre langue avant d'atterrir.
J : Haaaaaa ! Il parle !
E : Oh , oh, oh ! Je vous ai fait peur ? Désolé, il m'a fallu un peu de temps pour capter vos ondes cérébrales. Vous comprenez ? Pour choper les bases de votre langage. J'espère que ça ne vous a pas fait mal. La prochaine fois, je vous demanderai la permission, c'est un peu grossier autrement.
J : Euh, non, y'a pas de mal...
E : Tant mieux. Alors, pour répondre à votre question, et si je capte bien vos définitions, grosso modo, la paix, c'est un peu comme ça que je viens.
J : Vous n'êtes donc pas venu nous envahir ou piller nos richesses ?
E : Euh, non, pas à moi tout seul... Mais quand vous parlez de richesses ?
J : Eh bien, pétrole, uranium... (Un instant de silence) Euh, m'avez-vous compris ?
E : Hahahahaha !
J : Quoi ? Qu'y a-t-il de si drôle ?
E : Excusez-moi, c'était mal élevé de ma part...
J : Effectivement, c'est assez vexant.
E : Non, je veux dire, j'ai encore dû sonder vos ondes cérébrales pour comprendre de quoi vous me parliez. Et non, nous n'avons pas besoin de ces cochonneries. En fait, je ne comprends même pas que vous gâchiez vos sols pour... enfin, bref, ce n'est pas ce qui m'a fait rire !
J : Alors qu'y a-t-il de si drôle ? Faites-nous donc profiter, moi et les téléspectateurs qui nous regardent, d'un peu d'humour alien.
E : Alien ?! Mais, ce n'est même pas de l'humour, c'est... c'est ridicule mais dans le même temps que je cherchais dans votre science la définition de ces "richesses" que vous citiez, j'ai cherché un équivalent dans votre langage à ce que nous "aliens", comme vous dites, considérons comme une richesse et il n'y a pas le moindre terme approchant dans votre langue principale ou dans quelque autre dialecte local que vous maniez.
J : Pourriez-vous nous expliquer alors  ?
E : Euh oui, mais non, je dois  filer là.
J : Comment ? Tout de suite ? Vous repartez déjà ?
E : Ha bah, oui, un peu mon p'tit père. Quand je vais raconter aux copains sur quoi je viens de tomber après des années de boulot pour atterrir là, vous pensez bien qu'ils vont bien se marrer aussi. Alors je fonce avant que le cocasse de la chose refroidisse. Allez, salut !
J : Euh, pas si vite, s'il vous plait, vous êtes certain qu'ils vont trouver ça drôle chez vous ? Qu'ils ne vont pas s'énerver après une telle nouvelle ?
E : S'éner-quoi ? Hohohoho ! Vous en faites pas mon gars, marrant comme c'est chez vous, vous pouvez être sûr qu'avant l'année prochaine, on est de retour. Et pas juste moi, ça va être une invasion, comme vous dites.
J : Une invasion ? Une invasion alien sur la Terre ?
E : Bin, oui, ça viendra  par milliers de l'autre bout de la galaxie pour vous visiter.  Jusque là, à part quelques délinquants juvéniles venus taguer vos parcelles, on cherchait plus à vous éviter. Mais là, on a dégoté l'attraction du siècle !
J : Vous avez dit des milliers d'aliens ?
E : Oh, et, sans vouloir vous offenser, arrêtez avec votre truc d'aliens, s'il vous plait. Entre nous, le plus étranger ici, c'est plutôt vous. Déjà, vous vivez en bordure de la galaxie, ça fait pas vraiment de vous... enfin, ça fait un peu... vous voyez... Ensuite, vous ne faîtes même pas encore partie de l'Union Galactique et ça se  comprend là... Allez, on vous laisse à vos luttes intra-espèces pour un peu d'huile et on se reverra peut-être à la prochaine révolution planétaire. Allez, salut et passez le bonjour aux dauphins !

C'est lundi, c'est la reprise : Le Bisou qui groove

S'il y a bien un décennie qui aura définitivement enterré (certes momentanément) le géant Kiss, c'est bien les années 90. Avec un Revenge et un Carnival of Souls au-delà du médiocre, et un futur Psycho Circus qui aura entrainé les pires outrages qu'un groupe puisse faire subir à ses fans (si ce n'était que l'album... mais, aaah ! les cons ils en ont fait un jeu .... NON DEUX EN PLUS .....  ET UN JEU DE FLIPPER !!!!) ....

François : pape du prog-rock !

Plus besoin de se demander qui sont les rois, les princes ou les papes du prog. Pink Floyd, King Crimson, Yes, Genesis ou encore Rush ont bien pu vendre des tonnes de disques, avoir accumulé des quintaux de distinctions en tout genre, ils ne font pas le poids face au vrai souverain pontife, le Pape en personne qui sortira son premier album intitulé Wake Up! le 27 novembre.

Carnival Bizarre de Cathedral a vingt ans

Ce n'est pas que ce soit un album culte (enfin, pas plus qu'un autre album de Cathedral). Ce n'est pas que ce soit un album qui a marqué ou chamboulé l'histoire de la musique, ou du metal, ou du doom même en particulier. C'est juste que c'est un album de Cathedral - c'est-à-dire l'un des groupes de doom les plus importants de l'histoire du genre -, qu'il a vingt ans en ce 26 septembre 2015 et que c'est déjà pas mal pour en parler. Ha, oui, c'est sans doute aussi parce que c'est un album qui se place à une époque charnière de l'histoire du groupe et ça aussi, ça mérite d'être raconté.

La seule réponse : Aliens !

Vous vous demandez si on nous cache des choses ? Si la vérité est ailleurs ? S'il y a un complot du MIB ? Si Prometheus 2 sera pire que le premier ? Comment on en est arrivé là ? Comment mettre la charrue avant les bœufs en volant des œufs dans le même panier alors que la soucoupe les cheveux en quatre tandis que la goutte d'eau fait déborder le vase qui submergea l'Atlantide fondée par des reptiliens planqués dans le tiroir à chaussettes de Beyoncé ?

Invasion alien le 3 octobre

L'étranger, l'autre, l'inconnu, l'immigrant, l'envahisseur, l'exilé, le visiteur, l'égaré, l'échoué, l'envoyé, l'explorateur, le touriste, l'observateur, l'éclaireur, le trafiquant, le parasite, le prédateur, le prophète, le destructeur, l'innommable, le sauveur, le remplaçant, le bon, la brute, le truand...

C'est lundi, c'est la reprise : Les mages s'accrochent à un rêve

Dans les groupes obscurs, progressifs, psychédéliques carburant plus au L.S.D qu'au speed que Tata Cerebra aime bien vous faire découvrir, il y en a un qui mérite toute notre attention, et qui est, à mon sens, injustement méconnu.

I Was Not Myself Last Night : Phantom Of The Paradise

Quand on pense Brian De Palma, on pense aux montagnes de cocaïne de Scarface, à la salle de bal et ses proms carrément sanguinolentes de Carrie ou encore au glamour vicié des Incorruptibles. Mais on oublie souvent que le monsieur est l'auteur du plus poignant rock-movie de tous les temps, j'ai nommé Phantom Of The Paradise.

Podcast septembre 2015 : 3

Et voilà une rentrée de plus pour les G-Spots pour une troisième saison qui s'annonce sous les meilleurs auspices. Nous en avons traversé des évolutions, des changements d'équipes mais dans le fond nous sommes restés les mêmes amoureux de musique(s) qui chaque mois donnons ce que nous avons de meilleur à offrir pour faire vibrer de plaisir vos deux oreilles et ce qu'il y a entre.

Et pour cette troisième saison, c'est justement le chiffre 3 qui nous a servi de guide, de fil conducteur. Comment un nombre si petit peut-il être à ce point important pour la musique ? Si la réponse ne vous semble pas évidente, et même si vous en avez une petite idée, alors vous avez toutes les raisons d'écouter cette émission.

Bonne écoute !


Podcast disponible ci-dessous en écoute:



Playlist :

Jimi Hendrix Experience - Third Stone From The Sun (album Are You Experienced?, 1967)
The Tony Williams Lifetime - Vashkar (album Emergency!, 1969)
The Obsessed - Back To Zero (album Lunar Womb, 1991)
EZ3kiel - 3 Rue Monplaisir (album Barb4ry, 2003)
Roudoudou - Message From N°9 ; Space Express (album Original Soundtrack, 2006)
Tangerine Dream - Betrayal (bande originale du film Sorcerer, 1977)
Jean-Michel Jarre - Chronologie Part. 3 (album Chronologie, 1993)
Cynic - Celestial Voyage (album Focus, 1993)
Painkiller - Scud Attack (album Guts Of A Virgin, 1991)
Blue Man Group - Piano Smasher (album The Complex, 2003) ; Drumbone (album Audio, 1999)
Frank Zappa - Black Page #2 (album live Zappa In New York, 1977)
Medeski, Martin and Wood - Zagzagel (album Zaebos: Book of Angels Volume 11, 2008)
Esbjörn Svensson Trio - Spam-Boo Limbo (album Good Morning Susie Soho, 2000)
S.M.V. - Thunder (album Thunder, 2008)
Rush - Caravan (album Clockwork Angels, 2012)
Kenny Rogers & The First Edition - Just Dropped In (To See What Condition My Condition Was In) (bande orignale du film The Big Lebowski, 1998)

Générique The G-Spots par A Sec.

En plus : le texte d'intro de l'émission et un article bonus.

La Phase Fractale - Bonus Stage : The Blue Man Group

Lors de l'émission consacrée au chiffre 3, je vous ai parlé de The Blue Man Group et de leur caractère insolite. Je me suis dit que des images seraient plus évidentes pour bien les cerner.

 

C'est lundi, c'est la reprise : quand les Scorpions chassaient le renard

Point de polémique à chercher dans cet article, on ne parlera que de musique. Car, même si nous ne sommes pas allé vérifier (l'idée paraît a priori absurde), jamais un Schenker, Meine ou Roth n'a poussé un mi bémol dans un cor pour déclencher la poursuite mortelle d'un canidé roux à travers la campagne anglaise. D'un autre côté, ces Hanovriens ont un temps, ô surprise, enfilé leur costume de chasseurs pour pousser la chansonnette dans leur langue maternelle en reprenant un des tubes british du moment en 1975 : le "Fox On The Run" des glameux anglais Sweet.

Introduction au Trois

La Tribade trimardait tristement entre hêtraies et détritus des centres de tris. Sa matrice, puéricultrice monstrifère, tricotait une intrigante fratrie tricéphale qu'aucun tribart ne contraindrait en cette étroite triperie. Les histrions et ventriloques dans sa tirelire lui battaient les utricules par de triomphants triolets pour plus de rétributions nutritives tandis que ses tribulations de catherinette pétrie de zoroastrisme l'entrainaient de latrines troyennes où gastrites et illettrisme de cabinet striaient le quatrième mur en batteries de destroyers autrichiens où des trichomanes en tricornes tripatouillaient la trotteuse kilométrique.

Non, c'est vraiment n'importe quoi...

Bonsoir ! Bonsoir et triplement bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle saison des G-Spots ! La troisième. Et quand on fait sa troisième saison, est-ce qu'on a fait le plus dur ? Pas sûr, il nous reste sans doute encore des choses à prouver, et si dame Fortune peut filer un coup de pouce, on est preneur. Et, par conséquent, histoire de bien se sentir en mission pour le Seigneur, on croise les doigts trois par trois en lançant trois "Ave Maria" vers le Ciel et dans les trois dimensions à toutes les Trinités très saintes ou très malsaines qui traineraient leurs marteaux, enclumes et étriers pour bien vouloir entendre nos mantras sacrés et sérénades tantriques...

Enfin, vous avez compris, nous avons tout misé sur le trois à la loterie musicale. Qu'est-ce que cela implique ? Amatrices et amateurs de rock bruyant et de power-chords d'acier, savez-vous d'où vous venez ? Combien vos chères musiques tritoniques doivent à l'alchimie de quelques power-trios du premier âge métallique dont voici des exemples, la quintessence du nombre 3 fusionné à la puissance électrique. Mais restez avec nous, car les choses ne sont jamais aussi simple qu'elles y paraissent quand on se frotte au 3 en musique.

C'est lundi, c'est la reprise : Beatles Vs Rolling Stones

C'est vrai, faire un duel Beatles / Rolling Stones, c'est un peu débarquer avec 50 ans de retard, c'est un peu mettre de l'huile sur les cendres froides d'un feu allumé par des journalistes qui avaient besoin de remplir des colonnes à vendre en créant une opposition qui n'a jamais réellement existé, surtout entre les deux groupes eux-mêmes... Alors pourquoi pas plutôt un duel prog rock contre heavy metal, Pink Floyd versus Lemmy, ou plus précisément David Gilmour contre Motörhead.

The G-Spots - Saison III : Triforce et tridimension

On vous l'a déjà dit : le chiffre 3 est le thème de notre première émission de notre troisième saison. Pourquoi ? Parce que c'est un chiffre fort, pardi. Pensez à tous ces triumvirats, ces trinités, triptyques, trilogies, ces trois-mâts, trois mages, trois petits cochons, trois mousquetaires, trois p'tits chats qui ont fait notre Histoire, forgé notre culture (au moins occidentale).

Et, doué de cette force, il n'est pas étonnant de trouver le chiffre 3 en Art et tout particulièrement en musique. Vous ne voyez toujours pas ? Raison de plus pour écouter la prochaine émission des G-Spots samedi prochain, 5 septembre, dès 20h, sur Radio Metal.

Affiches par CereBra : 

Le Cabinet du Docteur Slapstick : (Re)mix my Childhood

Cet article est un complément de l’émission Soundtracks Of Our Lives II.

L’enfance étant une période où les émotions sont vécues intensément, les premières musiques entendues au cours de notre vie occupent une place toute particulière dans nos cœurs. Parce qu’elles constituent le fondement même de notre rapport à la chose musicale, qu’on les renie ou qu’on les chérisse, les bandes-son de notre enfance font partie de nous qu’on le veuille ou non. Même si avec le recul nous choisissons de reconnaître et de rire de cette naïveté que nous pouvions avoir vis-à-vis de la qualité de tel ou tel morceau, même si la maturité nous a amené à passer à autre chose, il n’en demeure pas moins que l’enfant en nous peut continuer de réagir – ne serait-ce qu’un chouïa – à l’écoute de ce qui fut notre environnement musical, avec ces mélodies entêtantes, ses paroles galvanisantes et ces arrangements pouvant aller du classieux au plus putassier.

Oui, nous allons parler des musiques de dessins animés.

Mise à jour des podcasts

Adopter un système de podcast efficace pour nos émissions (étant donné qu'il est impossible à l'heure actuelle de réécouter les émissions sur Radio Metal) a toujours été un souci pour notre équipe depuis nos débuts (et même un peu avant). Les intégrer sur Soundcloud, Youtube, Vimeo ou autres n'a jamais été sans un lot de soucis associés à chaque plateforme et bien sûr nous avons travaillé pour les intégrer proprement sur notre blog dès sa création. Et c'est désormais chose faite !

Nouvelle saison

Les G-Spots, l'aventure continue ! Oui, bon, on n'avait pas fait de grands mystères quant à la reconduction de notre émission sur Radio Metal (toujours en direct le premier samedi de chaque mois à 20h) mais nous sommes fiers de poursuivre cette histoire pour la troisième saison.

C'est lundi, c'est la reprise : Rush, "Summertime Blues"

Ô combien de fois l'avons-nous répété ! Le sujet des reprises et autres "grands détournements" est inépuisable pour la simple raison que chaque fois qu'un groupe nait il commence naturellement par apprendre à se connaître, forger ses premières armes, à travers une ou plusieurs reprises, et que même un groupe avec du vécu en vient souvent, presque fatalement, à vouloir rendre hommage à ses premières influences, sur scène ou sur disque, avec une petite cover. C'est sans limite.

Pourtant, s'il y a bien un groupe qui pouvait se dispenser d'en passer par là, c'est certainement RUSH, connu pour bien des choses sauf pour son art de la reprise. Et pour cause : en plus de quarante ans d'existence (et presque tout ce temps sans changement de musiciens !), les reprises dues aux proggeux canadiens sont à peu près aussi rares que les caries dans la bouche d'un nouveau-né. A peine un petit coup de Buddy Holly sur leur premier single en 1973 ou de Larry Williams en live entre 73 et 74 (citons tout de même en passant la reprise partielle de "Powerhouse" de Raymond Scott dans le classique "La Villa Strangiato") sont répertoriés avant une carrière qui peut s'appuyer fermement sur les talents de compositeurs du trio Lee / Lifeson / Peart. Pas besoin d'aller fouiller dans le répertoire des autres avec ça !

La Phase Fractale : Itération #3 : La Demoscene

Chose promise, chose due. Lors de la précédente émission "Soundtracks of our lives II" je vous ai brièvement parlé de Demomaking et de Scène Démo. 

Mais Tonton Fractale, qu'est-ce que c'est que cette "Demoscene"?

Générique !

 

Elvis, are you lonesome tonight ?

Le 16 août 1790, des lois instaurant des justices de paix sont instaurées en France.

Le 16 août 1870, en pleine guerre franco-prussienne, la bataille de Mars-la-Tour fait rage près de Metz.

Le 16 août 1960, l’indépendance de Chypre est déclarée.

Néanmoins, lorsque Nietzsche écrit à la fin du XIXe siècle que Dieu est mort, il était soit complètement con, soit il n’avait pas son calendrier et son agenda sous les yeux, puisqu’il est bien connu que Dieu n’est mort que le 16 août 1977, et certainement pas en Allemagne ou autre berceau de l’humanité, mais à Memphis (Tennessee) et plus précisément dans la luxueuse demeure de Graceland.

Podcast Juillet 2015 : Soundtracks Of Our Lives: Stage 2 (feat. Dan Terminus)

Les bandes originales, un sujet intarissable. Et pourtant, même avec la masse illimitée de matière pour alimenter un tel thème, nous avons pris le temps, entre quelques B.O. de films, de jeux vidéo et autres, de sortir des sillons en parlant aussi de la carrière musicale de cinéastes et d'acteurs et d'évoquer le rapport à l'art de l'illustration musicale ainsi que de nombreux souvenirs de B.O. en tout genre avec l'artiste synthwave Dan Terminus, invité de cette émission.

Bonne écoute !

Introduction aux Soundtracks Of Our Lives... encore

Tout comme pour la suite de notre émission Grands Détournements, il n'y avait pas plus de choses à dire en introduction que la première fois, et pour la suite de notre thème "Soundtracks", il fallait aborder cela différemment, le dire différemment... et pourquoi pas le chanter !

Néanmoins, votre cher Amiral Animal s'est senti bien seul en découvrant que le chef-d’œuvre que représentent West Side Story, sa partition et son livret, n'était pas familier de son équipe de G-Spots. Conséquence de cela : un air qu'il fallait découvrir pour déclamer un tant soit peu en rythme cette réinvention de la "Jet Song". Et malgré cette méconnaissance ajoutée au très peu de répétitions préalables (même pas une tentative pour la chanter une fois en groupe), le résultat est moins catastrophique que prévu... Enfin, c'est mon humble avis.

Attention les oreilles :

LadyBaby : le kawaiicore en mode catcheur velu

Comment en est-on arrivé là ? Probable que la sortie du nucléaire au Japon n'a pas duré assez longtemps alors que la catastrophe de Fukushima avait déjà réveillé quelque chose - pire que Godzilla - de profondément enfoui dans les riches strates souterraines du "What The Fuck" de l'archipel. Sans doute que la trop facile acceptation du phénomène BabyMetal, qui a assailli le monde et internet dès 2011, a laissé grand ouverte la boîte de Pandore du tout-et-n'importe-quoi du mélange musical. Mais peut-être qu'on s'en tamponne pas mal des raisons qui ont mené à ça et qu'on va encore se laisser prendre par surprise et se contenter de regarder cette nouvelle entité pénétrer nos vies de façon tentaculaire. Voilà LadyBaby, fille/fils caché(e) et velu(e) issu(e) de l'accouplement trioliste de la J-Pop, du metal et... du catch :




Curieux tout de même de comprendre comment est né ce nouveau kaijū sonore et visuel ? A contrario de ce que l'on pourrait penser de prime abord, surtout si l'on est habitué aux fantaisies de la J-Pop et des groupes d'idols en particulier, le monsieur coincé entre les deux donzelles en jupes à carreaux n'est pas le produit rapporté au milieu d'un monde de fanfreluches pour lui donner un aspect plus rugueux : il est l'élément central, le point de départ de cette folie pop-metal.

Soundtracks Of Our Lives II : un invité spécial rejoint la partie

Il fait chaud, très chaud, trop chaud. Alors pourquoi sortir de chez soi si c'est pour rentrer dans un four ? Restez donc devant l'éclat froid de votre ordinateur, dans l'ombre et la fraîcheur de la dark-synth retrowave de Dan Terminus.

Celui-ci sera notre invité samedi soir, 4 juillet, dès 20h sur Radio Metal, dans notre nouvelle émission spéciale Soundtracks. Il nous parlera de son art, bien sûr, mais aussi de l'influence des B.O. sur celui-ci, lui qui se dit inspiré par l'univers cyberpunk en général et l’œuvre Blade Runner en particulier (ce qui se retrouve notamment sur son album The Darkest Benthic Division).

Et ça tombe bien puisque - ça n'aura pas échappé aux connaisseurs - une partie de notre communication visuelle ce mois-ci tourne déjà autour de ce thème. Indice, peut-être, sur ce que vous entendrez samedi soir.

Affiches par CereBra.

Soundtracks Of Our Lives, Stage II : on la refait !

Comme le mois dernier avec "Le Retour de Le Grand Détournement", nous avions envie de revenir sur l'un de nos précédents thèmes. Parce que le thème est immensément vaste. Parce que nous avons encore des choses à dire dessus. Parce que nous aimons ce thème. Et parce que ça permet de boucler la boucle.

Eh oui, ce thème est le même que celui par lequel nous avions ouvert cette saison 2014/2015 et c'est celui avec lequel nous allons la clore : les Soundtracks Of Our Lives.

Il s'y parlera bien sûr, comme la fois précédente, de bandes originales. De films, bien sûr, mais pas que puisqu'il existe plus d'une façon d'illustrer musicalement une œuvre ou un médium, au moins autant qu'il existe de types d’œuvres pouvant être associées à un accompagnement musical.

Rendez-vous donc samedi 4 juillet, dès 20h, sur Radio Metal pour notre dernière aventure avant la rentrée prochaine.

Flyers réalisées par le Sergent Fractal.

Le compositeur James Horner nous a quittés

C'est alors que nous sommes en pleine préparation de notre prochaine émission spéciale Soundtracks  que nous apprenons le décès de James Horner dans un accident d'avion à l'âge de 61 ans.

Notamment célèbre pour ses collaborations avec James Cameron sur les films Aliens, Titanic (Oscars et Golden Globes de la Meilleure Musique et de la Meilleure Chanson) et Avatar, il est aussi le compositeur de bandes originales de certains films qui, si vous êtes de la même génération que nous ou des suivantes, ont forcément marqué vos jeunes années : Willow, Fievel et le Nouveau Monde et Fievel Au Far West, Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, Chérie J'ai Rétréci Les Gosses, Casper ou Jumanji (vous entendez le gosse que vous étiez pleurer au fond de votre mémoire ?), puis, plus tard, en grandissant, durant nos "années de formation" : Le Nom de la Rose, Commando, Braveheart, Appolo 13...

C'est peu dire que nos vies ont été traversées par sa musique.

Adieu monsieur Horner. Merci pour la musique et les souvenirs.

Podcast Juin 2015 : Le Retour de Le Grand Détournement

On vous avait déjà fait le coup à nos débuts : une émission complète dédiée aux multiples façons de détourner un morceau de son apparence voire de son essence première. Mais comme le sujet est quasi inépuisable, il nous fallait fatalement nous remettre à l'ouvrage sur celui-ci.

Reprises improbables ou transcendantes, remixes surprenants ou réinterprétations échevelées de classiques, sans oublier de nombreuses références à La Classe Américaine et autres détournements sont au programme de ce podcast.

Bonne écoute !